Le Festival International de Musique pour l’Environnement (FESIME) se tiendra pour sa 2eme édition du 14 au 16 juin 2024. Pour cette édition, le FESIME s’attaque à la problématique du changement climatique et au reboisement. Le lancement des activités du Festival a eu lieu, ce jeudi 2 mai 2024 à Ouagadougou. Cette édition est placée sous le haut patronage de Roger Baro, ministre en charge de l’Environnement.
« L’environnement est assez dégradé au Burkina Faso. Les tendances ne sont pas bonnes », a fait remarquer Dramane Sawadogo, Directeur général de la préservation de l’environnement, représentant le ministre de l’environnement au lancement des activités du Festival International de Musique pour l’Environnement (FESIME). Face à un tel constat, le reboisement et la protection de l’environnement s’avèrent importants.
Pour ce faire, le FESIME entend apporter sa touche pour le reverdissement de l’environnement burkinabè et dans la lutte contre l’hydre terroriste. En effet, « Changement climatique et les menaces terroristes : rôle et responsabilité des citoyens », c’est le thème de la 2e édition du Festival International de Musique pour l’Environnement (FESIME).
Pour Dramane Sawadogo, la forte canicule observée ces derniers temps, montre qu’il n’y a pas assez d’arbres dans l’environnement burkinabè. Il y a véritablement un problème, a-t-il révélé. « Il faut inverser ces tendances par la sensibilisation, le reboisement et bien d’autres actions. Il faut qu’on puisse prendre conscience et ensemble faire quelque chose. Il faut que tout le monde s’associe à cette lutte pour la préservation de l’environnement et le reboisement. Nous, nous estimons que les élèves sont les structures à la base qu’il faut sensibiliser, attaquer le problème à la base. En sensibilisant les élèves ça permettra bien entendu à leur niveau collectif et individuel, d’accompagner le processus et d’être engagé. C’est ce qui est important », a défendu M. Sawadogo.
Revenant sur la thématique, Ibrahim Simporé alias « Ras Simposh », promoteur du FESIME, a indiqué qu’il s’agit d’un trait d’union entre l’environnement et le contexte sécuritaire. Et cette 2e édition entend proposer des idées, des conseils, faire de la sensibilisation, et même proposer des solutions aux problèmes du réchauffement climatiques au Burkina Faso.
Ainsi, pour le lancement de ses activités, le FESIME a procédé à une plantation d’arbre avec les élèves du Lycée mixte de Goughin à Ouagadougou. Selon Ras Simposh, les élèves doivent prendre à bras-le-corps la question et dès maintenant commencer à agir pour s’assurer un bon climat dans le futur. « Le réchauffement de notre climat doit nous pousser à prendre des mesures pour contrer l’avancée de la chaleur. La plantation d’arbres et la protection de l’environnement ne sont pas une alternative, mais une nécessité dans notre contexte. C’est en cela que le FESIME ne pouvait rester en marge surtout cette année où la canicule a atteint un pic. Agissons pour que demain ne soit pas comme aujourd’hui. Plantons des arbres pour la postérité. Commençons surtout par les plus jeunes, les élèves. Ce sont eux la relève. Il faut les impliquer. Le changement passe par eux. Raison pour laquelle nous les avons invités à la plantation des arbres », a-t-il soutenu.
Au menu des programmes d’activités de cette 2e édition, une campagne de reboisement dans plusieurs communes du Burkina Faso ; un panel qui sera animé par des experts environnementaux d’ici et d’ailleurs sur des nouvelles idées à la problématique ; un plateau musical qui va regrouper toute une panoplie d’artistes d’ici et d’ailleurs ; une pièce de théâtre en vue de sensibiliser les populations sur les pratiques adéquates en matière de préservation et de protection de l’environnement ; don de vivres et de moustiquaires aux personnes déplacées internes ; des Stands d’exposition pour les structures et autres particuliers qui désirent présenter des produits garniront le village du festival à Gounghin; une prestation d’artistes humoristes et danseurs du Burkina Faso et de la sous-région.
Mathias Kam
Minute.bf