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vendredi 29 mars 2024

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Burkina/Code électoral : « Consensus ne veut pas dire unanimité », Siméon Sawadogo

À la salle de conférence du Service d’Information du Gouvernement (SIG), ce 27 août 2020, le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion Sociale (MATDS) était face à la presse pour parler du code électoral.

« Quand on dit qu’il y a une partie des Burkinabè qui ne va pas voter en 2020, je vous dit que depuis la Haute-Volta jusqu’aujourd’hui aucun président n’a eu plus de 4 millions de voix lors d’un vote. Est-ce pour autant qu’il ne faut pas organiser des élections?? », interroge Siméon Sawadogo Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Cohésion Sociale.

Pour lui, le projet de modification du Code électoral lors d’une large concertation avec la majorité et l’opposition politique a par consensus été accepté avant d’être proposé et voté à l’Assemblée nationale. « Un vote qui a reçu l’avale de 107 député, 9 abstention et 4 contre au total des 120 votants », précise-t-il.

Pour certains journalistes qui ont trouvé que les concertations pour la modification de la loi électorale devraient aller au delà de la majorité et du CFOP avant qu’on ne puisse parler de consensus, Siméon Sawadogo répond: « l’article 14 de la constitution dit clairement que le Chef de file de l’opposition est le porte parole attitré de toute l’opposition. À ce titre, il représente toute l’opposition et avec la majorité, ils sont assez représentatif pour qu’on parle de consensus ».

Pour conclure, celui-ci a d’ailleurs indiqué que le « consensus ne veut pas dire l’unanimité ».

Hamadou Ouédraogo
Minute. bf

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