La mairie de l’arrondissement 2 de Ouagadougou organise une session de formation de ces agents à l’archivage des actes d’état civil. Cette formation qui se tient du 8 juin au 24 juillet dans les 7 communes concernées par le Programme fédéral belge de Coopération internationale communale (PCIC) 2017-2021, va contribuer à renforcer les capacités des agents de la mairie sur la sauvegarde de tous les documents d’état civil.
Pour favoriser l’accès de la population à la citoyenneté et aux biens et services publics, le Programme fédéral belge de Coopération internationale communale (PCIC) 2017-2021 appuie 7 communes et arrondissements burkinabè dans la modernisation du système de l’état civil. Ainsi, la perte ou la dégradation des documents d’état civil ayant des conséquences dramatiques, l’archivage des documents, dont l’objectif est de gérer, ranger, trier, organiser, classer, conserver, et sécuriser les documents, se positionne comme la meilleure voie pour la sauvegarde des documents d’état civil.
L’état civil, faut-il le rappeler, est et demeure le centre de production des statistiques démographiques au niveau local, lesquelles favorisent la promotion de meilleures politiques de développement. L’objectif de cette formation qui regroupera 75 participants au Burkina Faso, est d’outiller les agents issus des services d’état civil des 7 communes prenant part au programme, de connaissance de base en matière de gestion des archives conformément aux normes en vigueur dans le but de favoriser une meilleure conservation des données produites à l’état civil. L’objectif visé, explique Germain Ouédraogo, Coordonnateur pays du programme, est de sauvegarder le patrimoine documentaire des collectivités concernées. Il s’agira, selon lui, d’améliorer la qualité de l’archivage et la gestion des documents dans les collectivités territoriales pour une meilleure prestation de service aux citoyens.
« Nous avons un problème d’archivage. Il faut donc que nous arrivons à maitriser l’archivage électronique pour les documents qui sont rendus à notre état civil, pour leur sécurité, et pour leur reproduction en temps opportun en cas de besoin », a soutenu Pierre Lassané Yanogo, maire de l’arrondissement 2 de Ouagadougou, qui a invité les participants à s’y mettre pour mieux assimiler tous les modules qui leur seront présentés au cours de cette « formation cruciale ». « Plus les gens sont formés, mieux ils servent aux administrés », a-t-il ajouté.
Ce programme dans son objectif, confie Germain Ouédraogo, vise à mettre en partenariat, des communes burkinabè et des communes belges. C’est dire que chaque commune burkinabè membre de ce programme aura un partenaire en Belgique. C’est un programme qui est entièrement financé par l’Etat belge et qui intervient, pour ce qui est du Burkina Faso, dans les arrondissements 1, 2 et 3 de Ouagadougou, dans les communes de Kombissiri, Tiébélé, de Gourcy et de l’arrondissement 2 de Bobo Dioulasso.
Armand Kinda
Minute.bf