Une formation dédiée aux journalistes sur les actions pénales et la diffusion de l’information judiciaire s’est tenue du 18 au 20 septembre 2024 à Ouagadougou. Cette formation a réuni une vingtaine de professionnels des médias souhaitant approfondir leur compréhension des enjeux liés à la couverture des audiences de justice.
Initiée par par l’International Development Law Organization (ILDO) en collaboration avec le Tribunal de grande instance Ouaga 1 (TGI Ouaga 1), cette formation a été conçue pour aider les journalistes à naviguer dans le complexe paysage juridique et judiciaire. Animée par des experts du droit, les procureurs Boureima Sawadogo et Charles Le Bon Kaboré, elle visait à éclairer les participants sur les différentes étapes d’une procédure pénale, de l’enquête initiale à la décision de justice. Les experts ont mis l’accent sur le cadre légal régissant la diffusion d’informations judiciaires, en soulignant l’importance du respect de la présomption d’innocence et de la protection des données personnelles.
Les interactions ont permis aux participants d’explorer les enjeux éthiques de la couverture médiatique des affaires pénales. Des études de cas concrètes ont illustré les défis auxquels les journalistes font face, notamment la désinformation et la nécessité de garantir une information équilibrée. Les discussions entre les journalistes et les experts ont permis de mettre en avant la responsabilité des médias dans le rendu de l’information judiciaire à l’opinion publique. Ils ont également eu l’occasion de débattre des défis rencontrés sur le terrain, notamment la désinformation et la couverture médiatique des affaires sensibles.
Des retours positifs des participants…
À l’issue de la formation, de nombreux journalistes ont exprimé leur satisfaction quant à l’acquisition de nouvelles compétences. « Cette formation m’a permis de mieux comprendre les implications juridiques de mes reportages. Je me sens désormais plus apte à traiter ces sujets avec rigueur et respect », a déclaré Carine Pierrette Zongo, journaliste à Filinfo.
En effet, à en croire Asséta Jacqueline Kaboré, journaliste à la radio Salankoloto, cette formation sur les actions pénales et la diffusion de l’information judiciaire représente une étape importante pour le journalisme contemporain. « Dans un monde où l’information circule rapidement, il est essentiel que les journalistes soient bien préparés pour traiter des sujets sensibles avec professionnalisme et éthique. Ce type d’initiative est essentiele pour garantir un débat démocratique éclairé et une société mieux informée », a-t-elle salué.
Il faut préciser qu’à l’issue de la formation, chaque journaliste est reparti avec un certificat de formation.
Mathias Kam
Minute.bf