Des organisations de la société civiles (OSC) organiseront les 13 et 14 avril 2019 les « journées de dénonciation du terrorisme et de l’impérialisme » dans les arrondissements 1 et 2 de la ville de Ouagadougou. Les initiateurs de l’évènement ont rencontré la presse ce jeudi 04 avril 2019 pour dérouler le programme des activités qu’ils entendent mettre en œuvre. Pour eux, la question du terrorisme est étroitement liée à celle de l’impérialisme.
Elles sont plusieurs organisations de la société civiles à partager la conviction selon laquelle le terrorisme et l’impérialisme agissent dans un but commun qui est « le pillage des ressources naturelles des pays de l’Afrique subsaharienne par l’instauration du chaos et de la terreur ».
Regroupées toutes au sein d’un collectif, ces organisations de la société civile et syndicats (CCVC, CDAIP, MBDHP de SITARAIL, ODJ de Baskuy, F-SYNTER des arrondissements 1 et 2, Sous-section SYNTSHA du CHU/Yalgado) entendent organiser les 13 et 14 avril 2019, « les journées de dénonciation du terrorisme et de l’impérialisme » dans deux arrondissements de la ville de Ouagadougou. Pendant 48h, les initiateurs de cet évènement porteront leur réflexion sur le thème : « Le terrorisme : produit et moyen de domination, d’oppression, et d’exploitation des peuples par l’impérialisme ».
Le porte parole du collectif Christoph Bado a expliqué que l’organisation de ces journées ont pour objectif d’échanger avec les populations des deux arrondissements sur les liens qui peuvent exister entre le terrorisme et l’impérialisme. Il affirme que « les bases militaires étrangères ne sont pas présentes au Burkina Faso dans l’objectif d’aider les burkinabè à combattre le terrorisme mais, dans l’objectif justement de financer ce terrorisme et d’instaurer le chaos en vue de piller les ressources naturelles du pays ».
« L’impérialisme est une guerre de pillage des ressources naturelles des pays africains. Le pillage ne pouvant pas se faire dans un Etat stable et indépendant, l’impérialisme use du terrorisme pour atteindre des visées politiques et économiques par l’instauration du chaos et de la terreur », a ajouté M. Bado qui en veut pour preuve les différentes attaques qui sont perpétrées contre les populations malgré la présence des bases militaires étrangères sur le continent africain.
Au regard de tous ces faits, le collectif juge nécessaire d’échanger avec les populations sur le véritable rôle des forces étrangères au Burkina Faso, les liens qu’il existe entre ces forces et le terrorisme. C’est dans ce sens que s’inscrivent ces journées de réflexions qui, foi du porte-parole du collectif, permettront aux populations de découvrir « les véritables ennemis du pays » en vue d’aider les forces de défense et de sécurité à combattre efficacement le terrorisme.
Nourdine Conseibo (stagiaire)
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