Se prêtant à l’exercice de déclaration de sa politique général devant la représentation nationale, le jeudi 4 février 2021, le Premier ministre (PM) Christophe Marie Joseph Dabiré, a annoncé dans sa feuille de route « l’approfondissement de la reforme des institutions et la modernisation de l’administration publique ».
« Dans notre combat acharné contre le terrorisme et l’insécurité, l’administration publique a été l’un des maillons dont l’accompagnement s’est révélé insuffisant dans cette lutte », a précisé de prime abord le PM, Christiophe Dabiré.
En effet, au regard des problèmes que rencontrent les administrations publiques et les problèmes de viabilité des communes, le chef du gouvernement a indiqué que le ministre en charge de la Décentralisation présentera un projet de nouveau Code général des collectivités territoriales. L’objectif à travers ce nouveau code est de « clarifier les compétences ainsi que les ressources à transférer aux régions et aux communes; clarifier le statut des départements et des villages afin de préciser et renforcer leurs rôles dans le développement local, et réformer les communes à statut particulier pour donner plus de responsabilités aux arrondissements ».
Pour ce faire, le chef de l’exécutif a fait noter que son « gouvernement s’emploiera, dans le cadre de la fonction publique territoriale, à combler le déficit en ressources humaines dans le respect des principes de transfert de compétences et de ressources entre l’État et les collectivités territoriales, dans le cadre du programme de renforcement des infrastructures socio-économiques (PRISE) ».
Aussi, a-t-il annoncé la poursuite de « la mise à niveau et le développement des infrastructures régionales de base, socle du développement local ».
« Pour l’effectivité de ces réformes le Gouvernement veillera donc à redéfinir et à recentrer les missions de certaines institutions de l’Etat; à poursuivre la rationalisation de l’organisation des départements ministériels ; à optimiser la gestion des ressources humaines; à cultiver l’éthique et la déontologie dans la conduite des affaires publiques ; à renforcer la planification, le contrôle et l’évaluation de l’action publique afin d’améliorer la contribution de l’Etat au développement de notre pays », a conclu Christophe Marie Joseph Dabiré.
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