Les ministères du commerce, de l’énergie, des mines et des carrières, et de la culture, des arts et du tourisme ont fait le bilan des « transformations industrielles et artisanales ». C’était au cours de la première revue annuelle du cadre sectoriel et de dialogue, le lundi 2 mars 2020 à Ouagadougou.
Pour le ministre du commerce Harouna Kaboré, l’occasion est donnée à travers la présente revue du cadre sectoriel et de dialogue, d’apprécier les performances sectorielles réalisées au cours de l’année 2019 relativement avec les objectifs assignés. Il s’agit précisemement, de « la promotion de la bonne gouvernance»; « de developper un secteur industriel et artisanal competitif à forte valeur ajoutée et créateur d’emplois décents », entre autres.
Ainsi, en depit de « la contrainte financière, l’exacerbation de la précarité de la situation sécuritaire avec son corrolaire de crise humanitaire ainsi que les remous sociaux», le ministre du commerce s’est félicité des acquis engrangés. A ce titre, le ministre a relevé « la tenue de la deuxième édition des rencontres du Cadre de Concertation et d’Orientation pour le Dialogue Etat/ Secteur privé (CODESP)»; du lancement du portail virtuel « porte d’entrée au Burkina Faso ».
Pour le compte du ministère des mines et des carrières, M. Kaboré a souligné « l’adoption de 28 textes d’application du code minier».
Au titre du ministère de l’énergie, en plus de la « dotation de 385 infrastructures sociocommunautaires en équipements solaires photovoltaïques à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso», M. Kaboré s’est réjoui de « l’électrification de 1756 localités rurales par systèmes photovoltaïques».
Avant de déclarer ouverte la session de la revue sectorielle annuelle 2020 du cadre sectoriel et de dialogue « transformations industrielles et artisanales», le ministre a invité les participants à faire un travail d’analyse profonde pour tirer des enseignements et mieux se projeter.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf