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jeudi 18 avril 2024

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Burkina : Environ 10 tonnes d’or sortent chaque année de façon illégale

Dans une interview accordée au journal Jeune Afrique pour la parution de son Grand format du mois d’avril axé sur le Burkina Faso, le ministre en charge des mines, Bachir Ismaël Ouédraogo, a donné les grands angles à travers lesquels il entend encadrer l’orpaillage, une pratique qui emploi plus de deux millions de Burkinabè.

« Plus de 2 millions de Burkinabè travaillent dans l’orpaillage, et plus de 20 tonnes d’or par an sont produites de façon illégale », a affirmé d’entame le ministre Ouédraogo répondant à la question de Jeune Afrique sur les moyens dont dispose son département pour encadrer l’orpaillage.

Selon le ministre, l’une des conséquences de la pratique illicite de l’orpaillage est la masse d’argent qui échappe au contrôle du fisc. Cela alimente, pour lui, les réseaux mafieux et le terrorisme.

« Nous connaissons le circuit clandestin de ce trafic, qui transite par des pays voisins comme le Ghana, le Mali ou encore le Togo. Entre 5 tonnes et 10 tonnes d’or sortent chaque année de ce pays alors qu’il n’en produit pas », a confié le ministre de l’Energie. À l’entendre, il est donc impératif de régler ce problème fondamental. Allant dans ce sens, il fait savoir que des dialogues ont été engagées avec le syndicat des orpailleurs.

« Nous ne pouvons plus nous regarder en chiens de faïence. Le ministre délégué et moi-même avons assisté à leur assemblée générale afin de les rassurer sur le fait que nous sommes là pour protéger le secteur », a martelé le ministre Bachir Ismaël Ouédraogo.

Il annonce à cet effet des perspectives pour juguler le problème de l’exploitation illicite de l’or au titre desquels il y a le démarrage des activités de raffinage pour sécuriser les sites de production d’or. Il indique aussi que son département entend innover en matière de traçabilité, mais aussi va délivrer aux orpailleurs une carte d’artisan minier. « Enfin, nous prévoyons d’autres mécanismes incitatifs pour les encourager à s’orienter vers une exploitation semi-mécanique, voire semi-industrielle », a terminé le chef de département de l’Énergie et des Mines.

Vous trouverez plus de détails sur cette question dans l’interview qu’il a accordé à nos confrères de Jeune Afrique.

Minute.bf avec Jeune Afrique

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