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vendredi 29 mars 2024

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Burkina Faso : La COPA-BF annonce une marche le 11 décembre

La Coalition des Patriotes africains du Burkina Faso (COPA-BF) est revenue sur l’arrestation de l’activiste Kémi Séba, au cours d’une conférence de presse le jeudi 11 novembre 2021 à Ouagadougou. La coalition condamne ce qu’elle qualifie de « répression violente » et annonce dans la foulée une manifestation d’envergure nationale le 11 Décembre prochain, date de commémoration de l’indépendance du Burkina Faso.

La COPA-BF condamne « la répression violente » de ses militants et sympathisants lors de l’appel à la mobilisation du 30 octobre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette même manifestation avait vu l’arrestation de l’activiste Kémi Séba, alors qu’il était en route pour rejoindre les marcheurs à Bobo-Dioulasso. « Aucune intimidation, aucune répression, ne pourra nous empêcher de jouir pleinement de nos droits fondamentaux et de nos libertés d’associations et syndicales, chèrement acquises », a véhément notifié la COPA-BF.

Par ailleurs, par l’arrestation de Kémi Séba, la COPA-BF dit avoir tendu un piège au président du Faso qui s’est fait avoir. Il s’agissait selon eux de vérifier si le président du Faso était à la solde de la France. Cet incident, selon cette organisation de la société civile, sonne comme une confirmation de ce que le président du Faso, le président Bazoun du Niger, sont à la solde de l’impérialisme français contrairement à Assimi Goïta du Mali, pense la COPA-BF.

Ainsi, prenant l’opinion à témoin, la coalition promet de « ne plus se laisser faire ». Elle dit se réserver le « droit d’agir à la hauteur de la répression qu’elle aura à subir d’où qu’elle vienne ». A ce titre, la COPA-BF rappelle au gouvernement qu’ « il n’y a pas de pouvoir sans peuple ».

Dans ce sens, le coalition annonce une « manifestation d’envergure nationale le 11 décembre prochain et profite inviter les compatriotes de tous bords d’ici et d’ailleurs à se tenir prêts ».

Le choix de cette date, correspondant à la commémoration de l’indépendance du Burkina Faso, se justifie selon le mouvement de la société civile, par sa volonté à « mettre sous coupe réglée la célébration malicieusement politique d’une soit-disante adhésion de « notre » pays à l’indépendance qui n’en est pas une réalité ». « Le choix de cette date résonne aussi comme un signal fort, pour signifier à nos autorités, que nos masses populaires n’acceptent plus le gaspillage de nos maigres ressources dans des dépenses inopportunes alors qu’il y a d’autres priorités notamment la prise en charge et la motivation de nos Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées sur le terrain des opérations, la prise en charge de plus d’un million de Personnes déplacées internes (PDI) », a argué la COPA-BF.

Minute.bf

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