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mardi 16 avril 2024

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Burkina : GERDDES-Burkina plaide pour la vulgarisation des textes sur le foncier

Le Groupe d’Etudes et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social du Burkina Faso (GERDDES-Burkina) était face à la presse le lundi 13 janvier 2020 pour faire le bilan de ses actions entreprises dans le cadre du projet : « Promouvoir l’esprit de cohésion sociale dans cinq communes du Burkina Faso ». Cette rencontre avec les médias marquait la fin du projet mené dans cinq communes du Burkina Faso, que sont Houndé, Bèkuy, Koumbia dans le Tuy, Péni et Dandé dans le Houet.

Dans le cadre de l’exécution de son projet: « Programme de promotion du civisme, de la prévention et de la gestion des conflits », l’USAID à travers le National Democratie Institute (NDI) a retenu GERDDESS-Burkina. Cinq communes ont ainsi été ciblées par GERDDES-Burkina pour la mise en œuvre de son projet : « Promouvoir l’esprit de cohésion sociale dans cinq communes du Burkina Faso ». Il s’agit des communes de Houndé, Bèkuy, Koumbia dans le Tuy, Péni et Dandé dans le Houet. « Ces communes ont été retenues du fait qu’elles sont concernées par l’étude du NDI, qu’elles appartiennent à une zone traditionnelle d’immigration interne et qu’elles abritent une activité minière intense », a expliqué Léopold Somé, président du GERDDES-Burkina.

Léopold Somé, (avant plan) président du GERDDES-Burkina

L’objectif de ce projet était de contribuer à promouvoir les valeurs d’une culture de paix, de dialogue et de cohésion sociale au Burkina Faso en vue de réduire les conflits communautaires en général, et les conflits fonciers en particulier. « Si on résolvait le problème du foncier, peut-être que les conflits communautaires allaient diminuer de 75%. La majeure partie des conflits communautaires tourne autour du foncier », a indiqué Mariam Liehoun/Coulibaly, Chargée de programme au GERDDES-Burkina.

Débuté en Juin 2019, le projet a pris fin avec la conférence de presse tenue le 13 janvier 2020 à Ouagadougou. Laquelle conférence a été l’occasion pour les membres du GERDDES de faire le bilan de leurs actions sur le terrain au cours de ces six derniers mois qu’aurait duré le projet.

« Il faut vulgariser les textes sur le foncier »

Une dizaine d’activités ont été menées par GERDDES-Burkina dans les cinq communes concernées par le projet. Il y a eu cinq sessions de formation du 15 juin au 31 juillet 2019 dans les chefs-lieux des cinq communes ; des actions de conscientisation des populations à travers la confection et la fixation de panneaux de sensibilisation et des représentations théâtrales dans les chefs-lieux des cinq communes, la diffusion/rediffusion de spots dans deux radios de proximité installées, une à Houndé et l’autre à Bobo-Dioulasso ; l’organisation de causeries-débats dans cinquante-huit villages ; l’organisation de journées des communautés dans chaque chef-lieu de commune ; des actions de plaidoyer auprès des autorités locales pour la pérennisation des journées des communautés et la tenue d’une rencontre annuelle sur le foncier, etc.

Quelques difficultés ont émaillé la mise en œuvre du projet. « L’une des difficultés majeure était de pouvoir aborder le thème du projet sans froisser les gens parce que la question du foncier est très sensible », relève Mme. Liehoun/Coulibaly. Aussi, a-t-elle noté la méconnaissance des textes sur le foncier par les populations des communes concernées par le projet. « Il faut vulgariser les textes. Il faut vulgariser les mécanismes qui ont été mis en place pour que les textes soient appliqués », suggère le GERDDES qui entend, à l’avenir, mener un plaidoyer auprès des autorités, en collaboration avec des organisations qui interviennent dans le domaine du foncier, pour que ces textes soient vulgarisés pour les populations.

Un bilan satisfaisant dressé par GERDDES-Burkina

Awa Somé, représentante du NDI à la conférence de presse de GERDDES-Burkina

Toutes les activités programmées ont été réalisées et le résultat, à en croire Léopold Somé, est satisfaisant. « Nous sommes satisfaits, parce que nous avons travaillé main dans la main avec notre partenaire privilégié », s’est également réjoui Mariam Liehoun/Coulibaly. Le partenaire de cette organisation de la société civile, le NDI qui a contribué à hauteur de 30 millions pour la réalisation du projet, s’est dit aussi satisfait car, selon Awa Somé, représentante du NDI à la conférence de presse, « la zone d’intervention a été bien ciblée parce que c’est une zone où il y a des problèmes fonciers ». « Nous sommes satisfaits et je voudrais vous assurer que GERDDES reste un partenaire privilégié du NDI », a-t-elle soutenu.

En rappel, GERDDES-Burkina est une représentation nationale du grand mouvement panafricain dénommé « le GERDDES-AFRIQUE », créé en mai 1990 à Cotonou au Benin. Comme perspective, GERDDES-Burkina entend poursuivre la mise en œuvre du programme Présimètre et contribuer à la mise en œuvre de projets de crédibilisation de l’élection présidentielle de 2020 et des élections couplées (législatives et municipales) de 2021.

Armand Kinda

Minute.bf

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