Le commandant de Gendarmerie Nationale, Guy Hervé Yé a confié que la lutte contre le terrorisme dans certaines zones est très complexe. « Des femmes transportent des engins explosifs dans des charrettes et partent creuser pour les poser contre les Forces de défense et de sécurité (FDS) », regrette-t-il. Des enfants, poursuit-il, posent également des engins explosifs.
Ainsi, à l’entendre, l’armée a des difficultés à lutter efficacement contre le terrorisme dans ces zones car des populations sont complices et refusent de dénoncer les actes de terrorisme.
Il a précisé qu’il y a des localités dans lesquelles vivent des populations honnêtes. Mais aux alentours de ces localités, aucune action de bonne collaboration n’est posée. Ces populations sont « complices » des terroristes.
Le commandant Guy Hervé Yé a donc invité toutes les populations à la collaboration avec les FDS parce qu’elles doivent être au centre de la lutte contre le terrorisme, dans ce contexte où il est impossible de « mettre un agent de sécurité derrière chaque citoyen ».
Ces affirmations ont été faites au cours de la communication co-animée avec le journaliste Hyacinthe Sanou sur le thème : « Médias et sécurité », pendant le forum sur l’amélioration de la sécurité des journalistes au Burkina Faso, initié par la Fondation des médias pour l’Afrique de l’Ouest, en collaboration avec le Centre de presse Norbert Zongo ce lundi 30 août 2021.
A cette occasion, le commandant Yé a souhaité que les journalistes fassent un travail de communication et de sensibilisation auprès des populations, dans le but de leur faire comprendre « qu’elles ne peuvent pas être en marge de la lutte contre le terrorisme ».
Minute.bf