« Exemple et sobriété », tels sont les marques que le président du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) et désormais président du Faso, chef de l’Etat entend insuffler dans sa gouvernance du Burkina. C’est en substance ce qu’il a fait savoir au cours de sa prestation de serment le mercredi 16 février 2022 à Ouagadougou.
« Les semaines et mois à venir seront décisifs pour l’avenir de notre nation », a admis celui qui venait de prêter serment devant le Conseil constitutionnel et le peuple burkinabè pour tenir les rênes du pays.
Ce dernier a ainsi adressé « un message de confiance » aux Burkinabè de l’intérieur et de la diaspora. « J’ai la conviction qu’il n’y a pas de fatalité dès lors que nous nous mettons ensemble. J’ai la conviction que les ressources pour retrouver notre intégrité se trouvent en nous-mêmes. J’ai la conviction que nous avons en chacun de nous la force de taire nos divergences et de nous réconcilier avec nous-mêmes. Le monde nous regarde tant de fois que nous l’avons agréablement surpris, tâchons de le faire une fois encore », s’est adressé le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba au peuple burkinabè.
Par ailleurs, en ce qui lui concerne, celui-là qui vient d’être consacré chef de l’Etat par le Conseil constitutionnel dit mesurer « la charge et la gravité des responsabilités qui [lui] reviennent. »
« Je comprends les enjeux et je sais les attentes dans l’esprit des aspirations de notre peuple », a-t-il déclaré avant de promettre : « je m’engage à gouverner par l’exemple et dans la sobriété loin des fastes des temps de paix. »
« Le succès, seule issue envisageable à mon sens, ne sera pas le mien, mais celui du peuple burkinabè tout entier », a argumenté le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba avant de s’adresser à nouveau au peuple burkinabè : « retroussons donc nos manches, osons inventer le prospère et Burkina de paix et de justice dont nous rêvons ! »
Minute.bf