La coalition des patriotes africains du Burkina Faso (COPA/BF) a convié les hommes de médias à un point de presse ce samedi 28 octobre 2023 à Ouagadougou. Objectif: donner sa lecture de la situation nationale actuelle. Elle appelle le peuple burkinabè à taire ses divergences et à laisser la transition dérouler son agenda jusqu’à terme.
Face aux hommes de médias, Roland Bayala, président de la COPA/BF, a appelé l’ensemble des composantes de la société burkinabè à taire leurs divergences afin de s’unir autour de l’essentiel qu’est la patrie. Pour lui, il faut laisser la transition dérouler son agenda, après quoi, les jugements pourront se faire. « Vous avez aussi été témoins de certaines difficultés que ce gouvernement rencontre du fait de certains Burkinabè et aussi du fait de certaines personnes qui ne sont pas au Burkina qui passent tout le temps à créer des soucis à notre gouvernement », a fustigé d’emblée, le président de la COPA/BF. De ses dires les autorités actuelles du pays sont animées d’une telle « sincérité » qu’il convient de les accompagner dans les actions qu’elles engagent actuellement pour la souveraineté totale du Burkina Faso.

Pour Roland Bayala, le problème des Burkinabè, ce sont les Burkinabè eux-mêmes, ces nationaux qui, dit-il, mettent les bâtons dans les roues de la transition afin de faire couler le navire. « Notre amertume ce matin est dû au fait que les Burkinabè ne veulent pas eux-mêmes laisser travailler les gouvernants de telle sorte qu’on puisse sortir du gouffre dans lequel on est plongé depuis des années durant. Vous voyez sur la scène, sur les réseaux sociaux ce qui se dit depuis un certain temps. Vous voyez comment les choses sont faites de telles sorte que les autorités qui, normalement devraient être en train de travailler, chercher des solutions pour en finir avec le terrorisme, et cet état de dépendance, travaillent encore à sécuriser la ville de Ouagadougou », a-t-il regretté appelant également les « compatriotes résidant à l’étranger », à cesser « d’ourdir des choses depuis les pays étrangers pour briser la dynamique des autorités actuelles ».
Les conférenciers ont en outre invité les personnes qui ont des critiques à faire, à « écrire directement aux autorités compétentes pour leur soumettre leurs solutions ».
Jean-François SOME (Stagiaire)
Minute.bf
Super