Dans un reportage d’une trentaine de minutes diffusé le 10 novembre dernier sur les chaînes de la télévision nationale du Burkina (RTB), portant sur la restructuration des forces armées nationales, la hiérarchie militaire s’est réjouie de la montée en puissance des forces armées nationales suite à l’arrivée au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré.
Au niveau de l’armée de l’air, la restructuration s’est traduite, selon le Chef d’État-major de l’Armée de l’air, le Lieutenant-colonel Christian Ouattara, par la création de nouvelles bases aériennes. Ensuite, dit-il, il y a l’acquisition en qualité et en quantité de nouveaux vecteurs aériens. Depuis l’arrivée du président Traoré au pouvoir, l’armée de l’air a obtenu une place de choix dans le plan d’équipement des forces armées, souligne le Lieutenant-colonel Ouattara.
À ce jour, poursuit-il, l’armée de l’air a reçu des appareils de combat, des appareils de renseignement, des appareils de manœuvre ainsi que d’importants lots de nouveaux vecteurs aériens qui lui permettent de répondre efficacement aux besoins de la population. « Nous avons reçu des appareils de combat, de nouveaux appareils de renseignement. Nous avons reçu des appareils de manœuvre dans toutes les gammes de combat. Nous avons reçu de nouveaux vecteurs qui nous permettent de répondre aux besoins de la population et de lutter contre le terrorisme », a-t-il déclaré.
La montée en puissance s’est également traduite, d’après le CEMGAA, par un renforcement dans le domaine de la formation des ressources humaines. Sous le leadership du Président Traoré, l’armée de l’air a connu une augmentation significative de ses effectifs, permise par la création d’écoles de formation sur le territoire national, affirme le Lieutenant-colonel Ouattara.
« Les éléments de l’armée de l’air étaient essentiellement formés à l’étranger, ce qui ne permettait pas d’avoir des effectifs conséquents », a-t-il indiqué.
Du côté de l’armée de terre, la montée en puissance est également une réalité, selon le Colonel Théophile Nikiema, Chef d’État-major de l’Armée de Terre (CEMAT). « L’armée de terre est aujourd’hui plus robuste et continue de monter en puissance. Elle n’a rien à envier, en termes de capacités, à l’armée d’autres époques, tant en termes d’effectifs que de maillage du territoire », a soutenu le Colonel Nikiema.
Évoquant cette restructuration, le Chef d’État-major général des Armées, le Général Célestin Simporé, a également relevé plusieurs acquis.
Selon lui, les réformes les plus importantes ont d’abord consisté à revoir le maillage territorial. « Nous sommes passés de trois à six régions militaires, à six régions de gendarmerie et à deux nouvelles bases aériennes. Nous avons procédé à la création, à l’organisation et à l’opérationnalisation de la Brigade spéciale d’intervention rapide. En moins de deux ans, nous sommes passés à 25 BIR », a-t-il détaillé, précisant que cette réorganisation a permis un meilleur maillage du territoire en matière de sécurité.
Le ministre d’État en charge de la Défense, Kassoum Coulibaly, pour sa part, s’est réjoui de la stratégie globale d’équipement et de restructuration de l’armée mise en œuvre depuis l’arrivée du Capitaine Traoré. « Ce qui a été acquis est du jamais vu dans cette armée. Je suis de la logistique, mais c’est du jamais vu dans notre armée », a-t-il renchéri.
Pour rappel, depuis son arrivée au pouvoir en 2022, le Capitaine Ibrahim Traoré s’est engagé à imprimer une nouvelle dynamique dans la réorganisation et le renforcement des capacités des forces combattantes.
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