Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Pr Adjima Thiombiano, est face à la presse ce mardi 12 novembre 2024 pour faire le point des retards académiques dans les universités publiques burkinabè et les strategies mise en place pour le rattrapage de ces retards.
Faisant le point des retards dans les universités publiques, le ministre a déclaré que certaines universités cimulaient près de 3 années de retards académiques.
« Nous avions des universités qui accusait plus de 30 mois de retards », a-t-il déclaré soulignant que ces retards académiques sont dus à plusieurs causes au titre desquelles les grèves dans les universités. « Les grèves ont contribué à plomber les efforts de résorption des retards dans nos universités », a affirmé le ministre Thiombiano.
La suppression des vacances normalise 61 filières
Sur les 321 filières que comptent les universités publiques au Burkina Faso, 159 filières accusaient des retards au 1er octobre 2023, a annoncé le ministre de l’enseignement supérieur. Les efforts du ministère ont permis, a l’entendre, de normaliser 38 filières durant l’année académique 2023-2024.
Et à la date du 31 juillet 2024, 200 filières étaient en situation normale contre 121 filières en retard. Pendant les deux mois de vacances, 61 filières ont été normalisées. Au 30 septembre 2024, 261 filières sont donc en situation normale et 60 filières accusent encore des retards. 81,30 % des filières ont donc été normalisées à la date du 30 septembre 2024.
« Une prouesse » qui a permis, selon le ministre, à tous les nouveaux bacheliers de l’année 2024 d’effectuer leur rentrée dans les Instituts d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) pour cette rentrée académique 2024 – 2025. « A la date d’aujourd’hui, toutes ces filières qui ont effectué leur rentrée font les cours de façon effective », a-t-il dit.
Minute.bf