L’Union nationale pour la Démocratie et le Développement (UNDD) a donné sa lecture de la situation nationale, au cours d’une conférence de presse, le mardi 11 octobre 2022 à Ouagadougou. Pour Me Hermann Yameogo et ses camarades, l’une des priorités pour cette nouvelle Transition, c’est la réconciliation nationale.
« Après Blaise Compaoré et dans une moindre mesure Jean-Baptiste Ouédraogo, je n’ai pas vu un autre président qui s’est autant attaché à la réconciliation, mais aussi avec des insuffisances… », retient Me Hermann Yameogo du passage du président Paul-Henri Sandaogo Damiba à la tête de l’Etat. Il a d’ailleurs salué le rôle de ce dernier qui, dit-il, « en refusant de franchir le rubicond en appuyant sur le ’bouton rouge’, a su prendre la juste mesure du risque de péril national, pour avantager l’unité, la discipline au sein de l’armée, la réanimation de l’autorité de l’Etat et partant la sécurisation du pays. »
Ainsi, conseille-t-il aux nouvelles autorités : « la tâche la plus importante, c’est la réconciliation mais en commençant par la réconciliation au sein de l’armée. »
A l’entendre, « notre armée depuis 1960 vit des problèmes de cohésion… » « Comment voulez vous que nous puissions libérer le pays des terroristes en ayant une armée divisée, une armée qui se combat elle-même ? », questionne le président de l’UNDD.
Toujours dans ce sens, Me Yameogo a prévenu : « si ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, méconnaissent la réconciliation, marchent sur elle, ils auront des difficultés. »
Franck Michaël KOLA
Minute.bf