Au cours d’une conférence de presse ce jeudi 7 octobre 2021 à Ouagadougou, le Balai citoyen est revenu sur la crise sécuritaire qui frappe le Burkina, et la plainte qu’il avait déposée contre le gouvernement pour « non-assistance à personnes en danger ».
« Aucune avancée », regrette le mouvement de la société civile quant à la gestion la question sécuritaire qu’il qualifie même de « calamiteuse ».
Face à la dégradation des attaques terroristes, le mouvement de la société civile, le Balai citoyen avait déposé une plainte contre le gouvernement, pour « non-assistance à personnes en danger ». Faisant le point de la situation sécuritaire actuelle, et prenant pour preuve, les localités où des populations sont « empêchées de mener des activités agricoles pendant cette saison », le chiffre des déplacés qui a grimpé pour avoisiner les près de 1,5 millions, la croissance du nombre des établissements fermés et la récente attaque qui a coûté la vie à 14 soldats à Yirgou, le Balai citoyen constate qu’« aucune avancée notable n’a été enregistrée ».
Par ailleurs, ce mouvement de la société civile pointe du doigt, le « silence assourdissant » de l’Assemblée nationale, censée interpeller le gouvernement face à ce qu’il qualifie de « perspectives inquiétantes » des autorités en charge des départements en charge de la défense du territoire et de la sécurité. Le Balai citoyen dit s’inquiéter du fait que les autorités concernés soient « muettes sur d’éventuelles stratégies à mettre en œuvre afin de parer à toute éventualité ».
En ce qui concerne sa plainte, le Balai citoyen dit espérer que « la lenteur » est imputable « à l’appareil judiciaire et non pas à une volonté délibérer d’ignorer ces dossiers ».
Minute.bf