Les différentes parties prenantes du Cadre sectoriel de dialogue de la gouvernance administrative locale (CSD-GAL) se sont réunies, ce vendredi 2 août 2024, à Ouagadougou, pour examiner leur revue à mi-parcours de l’an 2024. C’était au cours d’une séance de travail présidée par le ministre de l’administration territoriale de la décentralisation et de la mobilité, Émile Zerbo en compagnie de son collègue en charge des affaires étrangères, Karamoko Jean Marie Traoré.
Le cadre sectoriel de dialogue de la gouvernance administrative locale (CSD-GAL) est un dispositif de suivi et d’évaluation de la Politique nationale de développement (PND). Il sert à la capitalisation de la mise en œuvre des actions en faveur du développement du Burkina Faso.
Selon le ministre en charge de l’administration territoriale, Émile Zerbo, par ailleurs président de la séance du travail, le CSD-GAL est une instance « privilégiée d’introspection et de rétrospection » des actions déployées durant le premier semestre de 2024. Pour lui, le CSD-GAL, est l’instrument de mesure de la confiance entre les gouvernants et les gouvernés. « Pour mériter cette confiance, on a le devoir d’œuvrer inlassablement à traduire en actions cette aspiration à travers des politiques de développement. C’est ce dévouement à l’accomplissement de ce noble devoir, qui a commandé qu’on se réunisse en ce lieu, ce jour vendredi, pour examiner la performance du secteur des gouvernances administratives locales (CSD-GAL) », a-t-il expliqué.
Pour le Secrétaire permanent (SP) du CSD-GAL, Dr Sidiki Barry, il s’agit d’examiner et de valider par le biais de la revue, les projets de rapport de performance à mi-parcours de l’année 2024 et du PA-SD sectoriel.
En clair, il sera question d’examiner et d’adopter le projet de rapport de performance au premier semestre de l’année 2024 ; examiner et adopter le projet du plan d’action sectoriel pour la stabilisation du développement (PA-SD ) actualisé ; formuler des recommandations et résolutions en vue d’améliorer la mise en ceuvre des actions du secteur de planification « gouvernances administrative et locale », a détaillé Dr Barry.
C’est un exercice de redevabilité, de transparence qui se veut être également une co-construction, qui laisse augurer des résultats satisfaisants, a-t-il ajouté. Parmi ces résultats, figurent « l’adoption d’un avant-projet de loi portant liberté d’association et de ses textes d’application. L’adoption d’un avant-projet de loi portant organisation générale de l’administration du territoire et de ses textes d’application. Il y a également des actions de renforcement des traités d’amitié et de coopération », a soutenu Dr Sidiki Barry.
Pour information, le CSD-GAL est composé par 5 ministères, dont celui de la fonction publique, celui en charge de l’administration territoriale, de l’économie, le ministère en charge de la communication et celui en charge des affaires étrangères. Il est également ouvert à d’autres partenaires et structures.
Jean-François SOME
Minute.bf