Le jeudi 28 novembre 2019 à Ouagadougou, s’est tenue l’habituelle conférence de presse du gouvernement. A la tribune, se sont succédé, le ministre de a communication et des relations avec le parlement, Rémis Dandjinou et le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo, pour décortiquer les questions relatives aux festivités du 11 décembre à Tenkodogo et au dialogue politique.
«30 milliard de francs CFA », c’est le coût global de l’investissement pour la commémoration des festivités 11 décembre 2020 à Tenkodogo, selon le ministre Siméon Sawadogo. Au titre des réalisations, des infrastructures routières, des logements sociaux, une université, entre autres. « Nous sommes à 95% de réalisation dans la ville de Tenkodogo », s’est réjoui le ministre de l’administration territoriale avant d’ajouter « Nous sommes prêts pour accueillir ceux qui viendront ».
« Célébration sobre mais riche en couleurs… »
Evoquant les festivités, « comme chaque année, il y aura un défilé civil et militaire » a expliqué M. Sawadogo. Toutefois, a-t-il annoncé une célébration « sobre mais riche en couleurs » au regard de la situation actuelle du pays marquée par des attaques terroristes à répétitions avec des victimes civiles et militaires.
Il faut noter que le thème retenu pour cette année est : « 100 ans de la création du Burkina Faso : devoir de mémoire et engagement patriotique en vue de la consolidation de l’Etat-nation ».
Elections de 2020 à bonne date
Parlant de l’Etat-nation, le ministre est par ailleurs revenu sur le dialogue politique qui s’est tenu entre les partis affiliés au Chef de File de l’Opposition politique (CFOP) et l’Alliance des Partis et Formations politiques de la Majorité politique (APMP) du 15 au 22 juillet 2019. Le ministre Sawadogo a indiqué que lors de ce dialogue, tous étaient unanimes sur la nécessité de passer à « la réconciliation nationale, à l’unité nationale, à la cohésion sociale », dans ces périodes troubles que traverse le Burkina Faso.
Autre point abordé lors de ce dialogue et non des moindres, la question électorale. A ce sujet, le ministre a indiqué que le seul point qui n’a pas fait l’unanimité concerne les documents de votation notamment « l’utilisation de la carte consulaire pour voter ». La carte consulaire de l’avis du ministre soulève la question de la nationalité. Sinon, de façon consensuelle, a dit le ministre, « nous avons arrêté, nous avons signé que le calendrier électoral ne sera pas reporté », en réponse à certaines déclarations de l’opposition qui sous-entendent un éventuel report des élections.
Franck Michaël KOLA (Stagiaire)
Minute.bf