Les élections consulaires approchent à gras pas et le Conseil national de l’économie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF), une force électorale, veut mieux informer ses membres sur le processus électoral à faciliter leur adhésion et mobilisation à cette élection. Ce 3 août 2021 à Ouagadougou, les membres du CNEI-BF ont bénéficié d’informations de la part de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso (CCI-BF), sur les élections à venir.
Après l’audience chez le Mogho Naaba, les membres du bureau national du CNEI-BF se sont rencontrés au Conseil burkinabè des Chargeurs (CBC), pour discuter des élections à venir à la Chambre de commerce du Burkina. « Nous, acteurs de l’économie informelle, travaillons pour aller dans le formel. Etant donné que nous voulons amener nos membres vers le formel, la Chambre de commerce du Burkina est notre ainé dans ce sens et nous estimons que si un de nos membres est élu à la chambre de commerce, cela nous aidera facilement à quitter l’informel vers le formel », a expliqué Salif Nikiema, président du CNEI-BF, qui a appelé tous les acteurs de l’économie informelle des 45 provinces du pays, à travailler à se faire élire dans leur province.
« Quand on est un élu consulaire de l’informel, cela nous amène à travailler pour sortir les acteurs de l’informel vers le formel », fait-il savoir. Ainsi, la CCI-BF a été appelée à venir faire une communication sur le processus électoral dans cette structure.
Pour rappel, le dépôt des dossiers pour les élections à la CCI-BF a débuté le 2 août et prendra fin le 22 août prochain. Les élections, quant à elles, se tiendront le 14 novembre prochain.
Liliane Kaboré, Directrice de l’animation économique à la CCI-BF, a ainsi donné une communication aux acteurs de l’économie informelle, sur les conditions pour être électeur. « Nous sommes dans une année électorale pour la chambre de commerce qui renouvelle ses instances consulaires », a-t-elle confié, notant que pour être électeur à la chambre de commerce, « il faut être opérateur économique des secteurs d’activités du commerce, de l’industrie ou des services ». Il faut aussi être, à l’entendre, propriétaire d’une entreprise individuelle ou un mandataire social, c’est-à-dire, représentant d’une entreprise anonyme. « Pour être ressortissant de la chambre de commerce, il faut d’abord avoir un registre de commerce », a précisé Liliane Kaboré. Aussi, ajoute-t-elle, « pour être électeur, il faut avoir un registre de commerce datant d’au moins 12 mois à la date de l’élection qui se tiendra le 14 novembre prochain ; il faut s’inscrire sur la liste ; il faut fournir une copie de l’IFU (identité unique), il faut donner aussi une copie du registre du commerce et une copie de la CNIB ou du passeport légalisé. Pour les étrangers, il faut fournir un certificat de résidence. Pour les secteurs d’activités règlementées, il faut justifier de sa profession avec la carte grise ou l’agrément. ».
Le président du CNEI-BF a appelé les acteurs de l’informel à se préparer pour déposer leurs dossiers, et à « travailler ensemble » pour trouver des candidats qui peuvent défendre leur cause à la CCI-BF.
Pour rappel, le CNEI-BF est une structure qui réunit tous les acteurs de l’économie informelle du Burkina Faso. Seules les associations professionnelles vis-à-vis de la loi 064 ont le droit d’adhérer au conseil qui est représenté dans les 45 provinces du pays.
Minute.bf