Le Festival Nayir-Reem (FNR) a présenté, le mardi 20 juin 2023, à Ouagadougou, l’agenda de sa 8e édition placée sous le thème : « La chefferie traditionnelle face au défi sécuritaire et la lutte contre le terrorisme ». C’était au cours d’une conférence de presse avec les professionnels des médias.
Le festival Nayir-Reem est une initiative de jeunes amoureux de la culture traditionnelle burkinabè. Sa démarche est guidée par la mise en valeur de la chefferie coutumière et traditionnelle au Burkina Faso. Fort de son expérience de 07 ans dans le paysage des festivals, il présente pour cette 8e édition, une panoplie d’innovations en lien avec le contexte sécuritaire et l’actualité du moment. Il s’agira, selon les organisateurs, de mettre l’accent sur l’apport des chefs coutumiers et traditionnels dans toutes les démarches du développement du pays.
À en croire le promoteur de ce festival, Martin Tiendrebeogo, les principaux objectifs de cette présente édition seront entre autres, de réitérer les hommages aux garants de la tradition, de fidéliser le public et les partenaires du festival en continuant toujours l’organisation du festival et à la même période.
Très spécifiquement, le FNR veut contribuer à l’animation de la vie artistique et culturelle du quartier Kilwin et partant, du Burkina Faso. Il entend aussi promouvoir le vivre ensemble et amener les jeunes à s’intéresser à la culture traditionnelle. Mieux, le festival entend aussi favoriser et renforcer les liens intercommunautaires. D’où le choix du thème : « La chefferie traditionnelle face au défi sécuritaire et la lutte contre le terrorisme », a justifié le promoteur.
Présent à cette conférence de presse, le représentant du Kilwin Naaba a salué l’initiative qui perdure depuis plus de 7 ans pour le grand bonheur des populations de Kilwin (Ouagadougou) en particulier, et des Burkinabè en général. Il a rassuré que le Kilwin Naaba qui « a toujours soutenu l’événement, (…) continuera d’apporter son soutien à cette initiative qui œuvre à la promotion de la culture, des traditions, des coutumiers, etc. ».
Gérard koala, patron de cette édition, s’est dit honoré d’être appelé à patronner « ce grand festival » qui fait la promotion de la culture burkinabè. Il dit être « tombé sous le charme de cette activité de par son originalité ». « C’est un festival assez particulier de par son appellation », a-t-il soutenu, appelant à soutenir ce festival parce que, estime-t-il : « notre culture est notre richesse ».
Pour cette présente édition, il est prévu une formation autour du thème choisi, chez le Kilwin Naaba. Il y aura également une rue marchande, avec des expositions d’objets d’art. Des activités sont prévues avec les enfants pour les amener à s’intéresser à la culture et à la tradition. Il sera aussi organisé une journée de salubrité au palais du Kilwin Naaba et sur le lieu du festival.
Le festival a, en perspective, d’initier des jeunes aux instruments de musique traditionnelle. Il entend aussi mobiliser des moyens à travers des contributions diverses, pour soutenir les familles des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des volontaires pour la défense de la patrie (VDP), victimes de terrorisme.
Pour information, le FNR a été créé en 2016 et mène généralement ses activités depuis sa création dans le quartier Kilwin de l’arrondissement 03 de la ville de Ouagadougou. Cette 8e édition se tiendra du 28 juin au 02 juillet 2023 dans ledit quartier.
Jean-François Somé (Stagiaire)
Minute.bf