Les membres du comité d’organisation du Festival international des instruments et danses traditionnels de Ouagadougou (FITO) étaient face à la presse ce jeudi 11 mai 2022, pour dévoiler les couleurs de la première édition de cet événement culturel prévu se tenir du 26 au 27 mai 2023 au musée national.
Promouvoir, valoriser et sauvegarder les instruments et danses traditionnels du Burkina et d’Afrique, c’est l’objectif que se donne le FITO à sa naissance. Pour cette première édition, le thème retenu est : « Culture, facteur de cohésion sociale et de développement durable ». Selon Marc Koussoubé, président du comité d’organisation, cette thématique s’inscrit dans la volonté des promoteurs du festival de fédérer les Burkinabè autour de l’essentiel. « Nous voulons par ce thème, unir les Burkinabè et leur dire que nous sommes tous Burkinabè. L’ethnie au Burkina Faso, c’est le Burkinabè », a-t-il dit.
En tenant cette édition en dépit du contexte que traverse le Burkina Faso, l’objectif selon M. Koussoubé, est de témoigner de la résilience des Burkinabè et de leur capacité d’adaptation aux différentes situations qui se présentent à eux.

Concrètement, le Festival se tiendra du 26 au 27 mai 2023 au musée national. Durant ces 48h, il s’agira de mettre en valeur les instruments de la musique traditionnelle tels que le Bendré, le Djembé, le balafon, les luths dont le Kunde et les flûtes. Il y aura également, à en croire Marc Koussoubé, des prestations d’instrumentistes, d’artistes musiciens, de troupes de danses traditionnelles ainsi qu’une rue marchande gastronomique. Et à Marc Koussoubé de préciser que plus de 2000 personnes sont attendues à cette première édition.
Des dires du président du comité d’organisation du FITO, l’objectif d’une telle activité est de « promouvoir les richesses culturelles des différentes communautés ; créer un cadre d’expression des instrumentistes et troupes traditionnelles et sauvegarder les valeurs culturelles telles que les musiques et les danses traditionnelles, la parenté à plaisanterie ; créer un cadre de transmission des savoirs et des valeurs culturelles entres les anciens et la nouvelle génération ».
Jean-François SOME (Stagiaire)
Minute.bf