Des grands points de sa politique générale, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedrao engage son gouvernement à « une tolérance zéro de la corruption ». Il l’a signifié à l’Assemblée législative de Transition (ALT), ce vendredi 27 décembre 2024, lors de sa Déclaration de Politique générale (DPG).
« La mauvaise gouvernance administrative, économique et politique est source de crises. Elle instaure la corruption, engendre des dysfonctionnements administratifs, favorise l’incivisme, élargie les inégalités et les injustices. Elle nuit à toute transformation et freine le développement. L’absence d’un sens élevé de l’Etat et l’incivisme ont fini par banaliser les symboles étatiques et l’ordre dans la République », est convaincu le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouedraogo.
Partant, le chef du gouvernement engage son gouvernement à changer cette donne. En effet, dans sa quête de bonne gouvernance, il a inscrit dans les objectifs majeurs de son gouvernement, « la promotion d’une justice crédible, indépendante et accessible à tous – le renforcement de l’autorité de l’Etat par la lutte contre l’incivisme, la corruption et les pratiques illicites – l’intensification des réformes ».
« En matière de finances publiques, mon Gouvernement s’engage à s’inscrire dans une démarche de gouvernance vertueuse, fondée sur le principe de souveraineté. Et pour ce faire, j’invite chaque Burkinabè à s’inscrire dans cette dynamique », a-t-il affiché. Pour ce faire, il entend « poursuivre les efforts de modernisation de la gestion des finances publiques, de réduction du train de vie de l’Etat et de lutte contre la corruption et les mauvaises pratiques de gestion ». A cet effet, il a clairement signifié que son « Gouvernement intensifiera les actions de contrôles et d’investigations ainsi que la répression de la corruption » ; poursuivra « l’opérationnalisation de la Commission de régulation des dysfonctionnements et ses démembrements dans l’administration, tout en réactivant les Conseils de discipline dont le dynamisme sera pris en compte dans l’évaluation des ministres, tout comme l’état de mise en œuvre des recommandations des organes de contrôle ». Visiblement déterminé dans ce combat, le Premier s’est voulu on ne peut plus clair. « Mon Gouvernement s’engage à une tolérance zéro, pour toute forme de corruption qui sera dénoncée et avérée ! », a-t-il promis.
Minute.bf