Par un communiqué, ce 03 novembre 2022, le Gouvernement Burkinabè s’est insurgé contre un article de presse publié par Jeune Afrique et relayé par Radio France Internationale (RFI) le mercredi 02 novembre dernier, au sujet du recrutement des volontaires pour la défense de la Patrie (VDP). Lisez plutôt !
Dans sa revue de presse africaine de la matinée du mercredi 02 Novembre 2022, Radio France Internationale (RFI) a relayé un article de Jeune Afrique JA) intitulé, Burkina Faso: cinq questions pour comprendre le recrutement massif de VDP. Dans leurs commentaires et citant JA, les journalistes de RFI ont soutenu que: « Alors que les groupes d’autodéfense et les VDP recrutent majoritairement au sein de la communauté Mossi, les groupes djihadistes eux, puisent largement dans la communauté Peule ».
Le Gouvernement du Burkina Faso s’insurge contre ces propos mensongers et sans fondement. Il est particulièrement outré par les allégations tendancieuses du journaliste de RFI, qui dans la conclusion de cette revue de presse, a estimé qu’il y a: « de quoi nourrir les exactions ethniques locales et engendrer un cycle de violences et de représailles sans fin ».
Le Gouvernement regrette que cette actualité-fiction, fruit de l’imaginaire des rédactions de ces deux médias ait été publiée et relayée avec toutes les conséquences que cela pourrait engendrer.
Le Gouvernement rappelle aux journalistes de RFI et de JA, le devoir de vérité dans la relation des faits. Pour ce qui est de l’opération de recrutement des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) dans le cadre de la défense opérationnelle du territoire contre l’hydre terroriste, il souligne avec force, qu’elle est soutenue dans sa philosophie et dans sa mise en œuvre par une mobilisation de notre peuple, uni dans sa diversité et engagé à assumer pleinement son destin et sa souveraineté.
Le Gouvernement condamne fermement le traitement cavalier et léger réservé à ce sujet sur les VDP et réaffirme son attachement au droit du public à l’information, à la liberté de presse et à l’expression libre des opinions dans le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle des journalistes.
Porte-parole du gouvernement
Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo
Minute.bf