Le premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré a présidé ce lundi 31 mai 2021 à Ouagadougou, la première session ordinaire 2021 du comité de pilotage du dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires.
Le Burkina Faso depuis plusieurs années est engagé dans une série de réformes. Ces réformes ont pour but d’améliorer l’environnement des affaires. Pour cela, des efforts ont été fournis par le gouvernement avec l’appui des partenaires et du secteur privé afin d’atteindre des résultats appréciés. Cependant des défis énormes restent à relever.
« Le comité de pilotage du dispositif de suivi de l’amélioration du climat des affaires de l’année 2021, dont la première session nous réunit ce matin, est l’instance qui nous permet d’apprécier le chemin parcouru et de prendre les décisions qui s’imposent pour rendre notre pays encore plus attractif », a situé le chef du gouvernement.
Selon les rapports 2019 et 2020, le Burkina connait une stagnation dans le classement Doing Business. Dans ces rapports, le pays occupe la 151ème place sur 190 économies évaluées. Christophe Marie Joseph Dabiré a estimé que ce rang n’est pas très reluisant mais, a-t-il constaté que « le pays n’a connu aucun recul dans le classement du rapport Doing Business 2016 ».
Cependant, il a noté qu’il y a des motifs d’encouragement afin de remonter la pente. « Il nous revient donc ensemble, de prendre des dispositions appropriées pour améliorer ce classement, facteur d’attraction des investissements étrangers et de confiance des partenaires au développement.», a-t-il souligné.
Le chef du gouvernement a donc exhorté à un examen sans complaisance des résultats atteints, à l’appropriation des difficultés rencontrées et à l’identification des actions diligentes à mettre en œuvre pour l’amélioration de façon substantielle de l’environnement des affaires au Burkina Faso.
Mireille Sandrine Bado
Minute.bf