8 jours, c’est le temps mis par le gouvernement burkinabè pour retrouver les femmes enlevées à Arbinda dans la région du Sahel. Le porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans une intervention au journal de 20h de la télévision nationale ce samedi 21 janvier 2023, est revenu sur les circonstances de cet incident et les moyens déployés pour retrouver ces femmes.
Les Femmes ont été retrouvées au Centre-nord par les forces de défense et de sécurité ( FDS). « Elles vont bien et toutes les dispositions sont prises pour qu’elles retrouvent la sérénité et qu’on puisse après tout cela, envisager leur retour dans leurs familles repectives », a expliqué le ministre porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo.
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Et pour retrouver ces ex otages, tous les moyens possibles ont été activés par le gouvernement sur « instruction du chef de l’Etat », a poursuivi le ministre de la communication. « Tous les services se sont mis en action (FDS, le service de renseignements, les moyens de surveillance) afin de pouvoir localiser ces femmes et prendre toutes les dispositions pour avoir une issue heureuse à cet enlèvement », a détaillé Jean Emmanuel Ouédraogo qui a salué au passage l’implication du pays voisin, le Mali, dans ce processus de recherche. « Les FDS et les moyens ont permis dans un premier temps de les localiser à la frontière avec le Niger. Spontanément, nous avons un pays frère, le Mali qui a engagé des moyens de surveillance à sa frontière, le tout étant de créer un maillage pour pouvoir suivre à la trace le périple des ravisseurs et de ces dames », a indiqué le porte-parole du gouvernement.
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Le Gouvernement a aussi regretté certaines informations venant de l’extérieur, concernant cette affaire.
« On a été surpris ici d’avoir des remontées d’informations des sources venant de l’extérieur du Burkina Faso et de certains médias occidentaux, notamment qui, toute suite, avançaient des chiffres et en savaient davantage sur les circonstances d’enlèvement dans une zone dont l’accès est difficile, (…) ce qui nous a paru un peu suspect », a dit Jean Emmanuel Ouédraogo.
En rappel, dans la nuit du 12 au 13 février, 62 femmes avec 4 bébés ont été enlevées à Arbinda au nord du pays dans la province du Soum, région du Sahel. Ces personnes ont été par la suite retrouvées au centre-nord par l’armée et héliportées sur Ouagadougou.
Minute.bf