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jeudi 18 avril 2024

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Burkina: le ministre Harouna Kaboré satisfait de ses trois ans de gestion

Le ministre burkinabé chargé du commerce, Harouna Kaboré, s’est soumis à un exercice de redevabilité face à la presse et à ses différents partenaires ce lundi 7 septembre 2020 à Ouagadougou. Quatrième du genre, cet exercice a eu pour objectif de rendre compte des actions opérées par ledit ministère de 2018 à nos jours.

Pour le ministre en charge du commerce, Harouna Kaboré, le bilan est satisfaisant malgré les difficultés liées à l’insécurité et au covid-19. Abordant la question du prix des produits de grandes consommations, le ministre a fait savoir que la Brigade mobile accompagne les unités industrielles dans la lutte contre la fraude et la contrefaçon. « Il faut dire que nous contrôlons des produits comme le riz et le sucre; personne ne peut fixer le prix qu’il veut sur le marché », a lancé Harouna Kaboré.

Tout en signifiant que ce n’est pas tous les riz qui sont règlementés, il a noté que le riz 25% brisure sacs de 25 kg et 50 kg est règlementé car ce riz est consommé à un taux de 90 % en termes de stock au Burkina Faso. M. Kaboré a aussi indiqué sur ce point que « la population doit dénoncer ceux qui augmentent les prix pour permettre à la Brigade mobile de faire des saisis ».

« Plusieurs milliers de sachets et de bouteilles de boissons frelatées ont été retirés du marché, des unités de productions ont été fermés. Vous ne pourrez plus implanter une unité de manière sauvage dans ce domaine, ni importer n’importe quelle boisson », a martelé le ministre Kaboré qui ajoute que ce qu’il y avait à déplorer est que le conditionnement des boissons frelatées en sachets permettait de vendre aux plus jeunes des sachets de boissons frelatées à 100 F Cfa ou 200 F Cfa.

Une relance pour la filière coton

La filière coton connaitrait une relance, d’après le ministre chargé du commerce, à travers une stratégie basée sur trois points que sont la production, la transformation et la commercialisation. En ce sens, le ministère entend parvenir à transformer 25% de la production cotonnière à l’orée 2023. Pour ce faire, il a confié que « des terrains ont été acquis à Bobo-Dioulasso, à Koudougou et à Ouagadougou », en poursuivant que pour la favorisation du consommons local, l’Etat a participé à hauteur de 250 milliards F Cfa de 2017 à 2019.

Relativement à la valeur des exportations, le ministre Kaboré a affirmé que de 1 689 milliards F Cfa, le pays est passé à 1 815 milliards F Cfa en 2018.  Tout en mentionnant que la balance commerciale du Burkina Faso reste déficitaire, il a fait savoir que les principaux produits d’exportations sont l’or, le coton, l’anacarde et les autres produits comme la mangue et le sésame.

Le ministre Harouna Kaboré a par ailleurs reconnu qu’un bon nombre de résultats escomptés n’ont pas été atteints à cause des contraintes financières et de l’immaturité de certains dossiers en raison de l’absence d’études préalables.

Hervé KINDA (Stagiaire)

Minute.bf

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