Le « Mouvement je refuse », a organisé ce mercredi 12 octobre 2022, une conférence de presse à Ouagadougou. Cette coalition, bien que condamnant toute prise du pouvoir par les armes, soutien le régime militaire du président Ibrahim Traoré .
Le « Mouvement Je refuse » pour qui, « les assises nationales ont été convoquées à la hâte », prévient : « si au lendemain des assises, le capitaine Ibrahim Traoré n’est pas retenu, nous aurons des actions à mener ».
Oscar Séraphin Ki, le Coordonnateur du mouvement a continué dans les mises en garde, en invitant le Capitaine Traoré à « se méfier des citoyens porteurs de la primauté du ventre et se concentrer exclusivement sur la libération du pays ».
Considérant que le Capitaine Ibrahim Traoré a une vision qui se rapproche de la leur, M. Ki a également demandé aux forces vives de faire « preuve de patriotisme et respecter la volonté du peuple burkinabé ».
Enfin, c’est aux Forces Armées nationales que le coordonnateur du mouvement a demandé « un sursaut collectif général pour soutenir le président Ibrahim Traoré » et ainsi montrer au peuple qu’elle est « prête à conjuguer ses divergences au passé et faire front commun pour le bonheur de ce peuple ».
Revenant sur le « Mouvement Je refuse », son Coordonnateur a laissé entendre : « notre coalition aura pour rôle de veiller au grain afin de refuser que notre destin soit confié à des incapables. » Pour ce mouvement, « la primauté de la méritocratie est la condition indéniable au progrès de toutes société humaine ».
De ce fait, argue Oscar Séraphin Ki, « nous refusons désormais toute action contraire à la volonté de notre peuple quel qu’en soit son origine et nous invitons tous les patriotes afin que nous conjuguions nos efforts pour un Burkina Faso de paix et de prospérité ». Pour M. Ki et ses camarades, il s’agit de faire en sorte que l’intérêt que la société burkinabè prime dans toutes les actions de gouvernance.
Notons que le « Mouvement je refuse » est né au lendemain des évènements du 30 septembre au 02 octobre et vise la primauté de l’intérêt général des burkinabès. le mouvement dit être départi des « agissements de certaines Organisations de la Société civile (OSC) instrumentalisées pour des fins contraire à l’intérêt général ».
Ella KABRÉ (Stagiaire)
Minute.bf
Je suis d’avis avec vous.