Installé officiellement comme président du Faso ce mercredi 16 février 2022, le Lieutenant-Colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a, au cours de son discours, promis « une dépolitisation de l’administration publique » au Burkina Faso.
« Au-delà de la priorité sécuritaire, la transformation que les Burkinabè appellent de tous leurs vœux doit également s’opérer au sein de l’administration et dans la gestion de la chose publique », a déclaré le président du Faso. C’est pourquoi, ajoute-t-il : « nous allons procéder à une dépolitisation systématique, méthodique et progressive de l’administration publique ».
Le président du Faso prévient que « seules doivent prévaloir les compétences techniques et la probité ».
La lutte contre la corruption, « véritable serpent de mer dans notre pays depuis plusieurs décennies doit prendre une nouvelle dynamique », selon le chef de l’État. À l’en croire, l’administration publique qu’il veut mettre en place doit constituer en elle-même, par son mode de fonctionnement et par les valeurs morales des premiers responsables, un outil qui dissuade.
Il engage également la justice et les structures de lutte contre la corruption dans le même sens à jouer un rôle crucial dans la lutte contre la corruption. « Il faudra, en effet, que tous les dossiers de crimes économiques trop longtemps restés dans les tiroirs, soient examinés au plus vite pour assainir les bases de la nouvelle administration », précise le Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba.
« Ceux qui par mauvaise volonté ou pour des raisons malsaines tenteront de faire obstruction au processus assumeront les conséquences de leurs actes », a prévenu le chef de l’État, Paul Henri Sandaogo Damiba, pour terminer.
Minute.bf