Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a organisé une Assemblée générale ordinaire, ce jeudi 5 mai 2022 à Ouagadougou. Au cours de cette Assemblée, l’organe de lutte contre la corruption a dressé un bilan des 3 années écoulées et procédé au renouvellement de son bureau exécutif.
C’est fort d’un bilan « jugé promoteur » que Sagado Nacanabo a été reconduit à la tête du Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) pour les 3 années à venir.
Pour la simple année 2021, le REN-LAC sous la houlette de son secrétaire exécutif Sagado Nacanabo a pu mener « 210 activités de sensibilisation qui ont touché environ 16 000 personnes dont 50 communes, 24 provinces et 11 régions du pays, 300 plaintes relatives à la corruption ont été traitées ce qui a permis d’effectuer plus de 60 saisines administratives et bien d’autres ».
À en croire Sagado Nacanabo, le REN-LAC ne ménagera aucun effort pour que la lutte contre la corruption et les infractions assimilées soit une effectivité et « non un simple slogan ».
En perspective, le REN-LAC entend « contribuer à travers un plaidoyer pour l’opérationnalisation de l’Agence nationale de gestion et de renouvellement des avoirs saisis et confisqués (ANAGRASC), des assistants spécialisés prévus dans la loi organique n⁰ 005-2017 et pour la prise des décrets d’application restants de la loi organique n⁰ 082-2015 pour permettre à l’Autorité supérieure de contrôle de l’État et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) d’être plus efficace dans ses missions régaliennes », a détaillé Sagado Nacanabo.
Par ailleurs, le REN-LAC a également en ligne de mire le « plaidoyer pour l’adoption d’une loi en vue de protéger les activistes et les lanceurs d’alerte contre les abus des autorités ».
Le nouveau bureau exécutif du REN-LAC est composé de 08 membres élus pour un mandat de 3 ans, renouvelable une fois.
Pour information, Sagado Nacanabo est le secrétaire exécutif du REN-LAC depuis 2019. Il est désormais à son dernier mandat à la tête de l’institution.
Mathias Kam
Minute.bf