vendredi 22 novembre 2024
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Burkina : Les acteurs de l’économie informelle chez le ministre Harouna Kaboré

Les acteurs du Conseil national de l’Economie informelle du Burkina Faso (CNEI-BF) ont tenu une rencontre avec le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MICA), Harouna Kaboré, ce mercredi 2 juin 2021 à Ouagadougou. Il s’est agi pour les premiers responsables du CNEI-BF de discuter avec le ministre des questions liées à leur secteur dans le but de mieux l’organiser.

« C’est une grande opportunité pour nous de rencontrer notre ministre de tutelle et nous avons profité lui poser un certain nombre de questions, de doléances et lui présenter nos préoccupations », a fait savoir, d’entame, Alexis Zongo, chargé de la transition de l’informel vers le formel.

Jugeant le secteur informel comme étant le secteur le moins organisé au Burkina, M. Zongo estime que la formalisation des entreprises, reconnue partout et même au niveau du bureau international du travail, est la solution pour dynamiser le secteur. « Cette formalisation tant attendue que ce soit des structures au niveau de l’économie informelle ou du gouvernement, nous en avons besoin ainsi que l’accompagnement du ministère du commerce pour que l’économie informelle puisse encore prendre de l’ampleur », souhaite-t-il.

En outre, lors des échanges des acteurs de l’informel avec le ministre Kaboré, la question de réforme du secteur informel s’est invité au débat. À ce niveau, le CNEI-BF entend « observer ce que le gouvernement proposera comme textes réglementaires et s’appuyer sur cela pour voir comment ils peuvent être appliqués sur le terrain ».

Le ministre Harouna Kaboré, pour sa part, a soutenu que les acteurs du secteur de l’économie informelle sont des acteurs très importants pour la mise en oeuvre des différents programmes de développement du Burkina Faso. C’est pourquoi, il a promis, séance tenante, son accompagnement à ces acteurs surtout dans leur manière de s’organiser et d’agir. « J’apprécie cette rencontre avec le CNEI-BF. Cela permet d’avoir des ambitions communes en matière de réformes, pour réduire les écarts, pour que nous puissions aussi avancer ensemble avec un seul objectif qui est de participer au développement du pays », a-t-il déclaré.

Hervé KINDA
Minute.bf

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