dimanche 8 septembre 2024
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Burkina : Les Autres Partis politiques disponibles « à contribuer pour un retour de la sécurité… »

Ceci est une déclaration de la composante des Autres Partis politiques au lendemain du nouveau coup d’Etat qui a vu le renversement du Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba par le Capitaine Ibrahim Traoré et ses hommes. Lisez plutôt ! 

                                                     
Une vague de terrorisme a ébranlé le Burkina Faso ces dernières années. Des peuples unis fortes sont nécessaires pour faire face aux défis planétaires de notre temps.

La capacité du Burkina Faso à contribuer au règlement pacifique des conflits régionaux doit être renforcée. Nos dirigeants doivent intensifier des actions de longue haleine pour la paix et la stabilité dans la sous région. Les peuples unies devront avoir un rôle central à jouer dans la reconstruction d’une sous région libérée de la guerre et du despotisme. 

Les exactions doivent cesser pour que s’engage le long et douloureux cheminement vers la paix, la sécurité et la refondation de notre cher Faso.

L’évolution politique et économique en Afrique de l’ouest, et en particulier au Burkina Faso, doit prendre un chemin  en ligne de mire. Le dialogue doit  s’approfondire en concertation avec les partenaires sociaux, notre futur gouvernement doit multiplier ses efforts pour amener davantage de pays à ratifier les conventions de l’OIT.

Les possibilités données aux jeunes Burkinabès de prendre part à l’action internationale pour un développement durable au Burkina Faso. 

Le défi auquel notre futur gouvernement sera confronté dans l’immédiat est de remédier à la crise sécuritaire, de veiller à ce que le marché du travail soit en phase avec la relance de façon à faire reculer le chômage dans notre pays. 

La composante Autres Partis Politiques veut que le Burkina Faso soit un pays de sécurité et de bien-être pour tous, et non pas pour quelques-uns.

Le gouvernement doit poursuivre la création dans chaque région des formations attrayantes et modernes dans le second cycle secondaire. La situation des jeunes ont besoin d,être conforter dans la société.  Si nous voulons faire reculer le chômage, il nous faut des finances publiques stables, une faible inflation et un climat favorable aux entreprises. Les communes et conseils généraux en lutte aux difficultés financières doivent être assurés de pouvoir conserver leur personnel et commencer à procéder à de nouveaux recrutements. Il faut aussi des mesures de grande ampleur pour le retour des personnes déplacées et au travail des nombreuses personnes qui sont actuellement en chômage.

La politique pour l’emploi doit considérablement étoffée chaque année. Le gouvernement doit miser largement sur l’entrepreneuriat, l’innovation et la recherche.

L’aménagement de l’enseignement supérieur et de l’enseignement à distance doit être adopté au regard de notre contexte actuel.

La lutte contre les ententes illicites doivent poursuivre. Des  importants trains de mesures contre la fraude doivent être mises en œuvre. La volonté et la capacité de travailler de chacun doivent être mises à profit. Le monde du travail. Des mesures de grandes importances doivent être s,appliquer pour favoriser la prise en charge et le retour des personnes déplacées.

La promotion des exportations doit être  renforcée. Les relations économiques avec les pays partenaires doivent  porter une attention toute particulière.

Le Faso danfani  doit être encouragé au Burkina comme à l’étranger. les investissements en faveur de la recherche et du développement jouent un rôle décisif pour une nation en voie de développement. Les technologies de l’information, le numérique et les  télécommunications sont très capitales.

L’agriculture et l’industrie alimentaire Burkinabès créent des emplois et proposent aux consommateurs des produits de haute qualité.

Les menaces auxquelles notre pays est  exposé sont souvent des menaces extérieures dirigées contre notre pays à partir d’autres pays. Ce type de menaces doit disparaitre.

Parallèlement s’en sont immiscées d’autres, de l’intérieur. Elles se trouvent dans notre propre pays, dans notre vie quotidienne. La criminalité, le terrorisme au Burkina Faso se transforme, devient plus violentes et se nationalisent.

Découlant de la transformation de la menace extérieure, la reconversion de notre défense militaire et de notre système sécuritaire doivent être plus opérationnels. Il incombera à tous d’en atténuer les effets dans les localités touchées.

Des ressources doivent être  transférées à la lutte contre les menaces internes. Le commerce frontalier et ses liens avec la criminalité devra être enrayé.

Les actions de prévention doivent être soutenues. Le crime doit être combattu, mais également ses racines. Des aides et des financements doivent être fournies aux activités de prévention efficaces contre le terrorisme  et destinées aux jeunes risquant de tomber dans la délinquance, la toxicomanie ou l’exclusion sociale.  

Les organisations qui élaborent de nouvelles propositions pour renforcer la capacité de résistance de notre société aux crises et au terrorisme doivent être appuyer pour la mise en œuvre de leur projet.

Si nous avons bien des raisons d’être fiers du Burkina Faso, nous ne devons pas être satisfaits.

Il est temps maintenant de poser de nouveaux jalons pour accroître la justice et la sécurité, pour faire du Burkina Faso un pays encore plus agréable à vivre.

Aussi longtemps que la sécurité ne sera pas garantie à tous, aussi longtemps que, si minimes soient-elles, régneront des injustices. L’objectif, la vision peuvent s’exprimer de maintes façons.

« Lorsque l’insécurité matérielle ne répand pas constamment son ombre sur la vie des hommes, il y a place pour d’autres valeurs. La politique de bien-être général procure indépendance et liberté de mouvement. Elle dissipe l’inquiétude vis-à-vis des multiples inattendus qui peuvent arriver et briser nos rêves, nos vies.

Nous respirons plus aisément. Nous osons regarder autour de nous. Alors s’éveille notre volonté de conquérir le monde, de tendre nos énergies pour influencer et changer. L’envie nous prend de découvrir et de renouveler. Nous avons le courage d’investir alors même que les chances de réussir sont minimes. Nous sommes attirés par le bien, la lumière.

Temps et courage nous sont donnés de découvrir l’autre, d’établir une interdépendance positive sous forme de camaraderie, sollicitude et coopération. Sécurisés et libérés de la paralysie qu’engendrent frayeur et inquiétude, nous pouvons laisser l’envie de vivre grand, nous envahir et se propager d’homme à homme. »

La composante Autres Partis Politiques par ma voie salut les acteurs, les autorités coutumières et religieuses qui ont contribué par leur action à faciliter une issue favorable au sein de notre armée.

La composante Autres partis politiques invite notre armée à maintenir toujours sa mission républicaine pour qu’ensemble nous convergeons vers un Burkina reconstruit, nouveau et uni.  

La composante Autres partis politiques du Burkina Faso témoigne sa disponibilité toute entière à contribuer pour un retour de la sécurité, de la paix et de la quiétude au Pays des Hommes intégres !

Vive le Burkina Faso !
                                                                Ouagadougou le 03/10/ 2022

François ZANGRE, Coordonnateur/Porte-parole des Autres Partis Consultant expert entrepreneuriat, Formateur du numérique

Minute.bf

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