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vendredi 29 mars 2024

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Burkina: « Les élections doivent se tenir en novembre 2020 » (CFOP)


L’opposition politique a tenu son traditionnel point de presse le 28 avril 2020. Elle est revenue sur plusieurs points de l’actualité nationale, sur la crise sanitaire mais aussi et surtout sur les échéances électorales de 2020. L’opposition a été sans équivoque sur son opinion à propos de la question : les élections doivent se tenir à bonne date.

 « L’Opposition a réaffirmé sa position qui est que les élections couplées présidentielle et législatives doivent se tenir en Novembre 2020, conformément à la Constitution, au Code électoral et aux conclusions du Dialogue politique » a indiqué d’entrée Mahamadou Dicko président de la Nouvelle Alliance du Faso (NAFA) porte-parole du jour de l’opposition politique.

Les opposants se sont voulu clairs, « aucun autre scénario n’est envisageable, et aucun prétexte ne doit être trouvé pour tomber dans des artifices juridiques permettant d’aller au-delà des mandats du peuple » ont-ils prévenu.
Mahamoudou Dicko a rappelé au paravent que sur invitation du Président du Faso, l’Opposition politique a participé à deux rencontres le vendredi 17 et le jeudi 23 avril 2020 ». A l’entendre, « le sujet à l’ordre du jour à la première rencontre était les élections de 2020, et le second sur le Covid-19 ».


Sur le premier sujet, à savoir le double scrutin présidentiel et législatif de novembre 2020, « l’opposition a eu droit de la part du président de la CENI a un exposé de trois scénarii possibles » a fait noter le président de la NAFA. Parmi ces scénarii a-t-il dit, « le scénario fondamental est la reprise des opérations d’enrôlement et la tenue des élections à bonne date »
Par ailleurs, «  dans les échanges, la CENI a dit qu’elle était capable d’organiser les élections à bonne date » c’est ce que retient l’opposition à en croire le Mahamoudou Dicko.


Cependant, selon l’opposition, la CENI a relevé que si elle accusait un quelconque retard, cela allait jouer sur certains aspects du Code électoral. Et dans ce cas, elle aurait besoin que la classe politique fasse les modifications appropriées. Sur ce plan, « il y a eu consensus et il a été demandé à la CENI de transmettre aux deux composantes les points juridiques précis sur lesquels elle pourrait être amenée à solliciter la classe politique pour des aménagements du code électoral », a reconnu, pour terminer, l’opposition tout en insistant sur le fait que les élections ne doivent pas être reportées.

Hamadou Ouédraogo
Minute.bf

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