Le Fasoïsme se veut être un système de développement économique et social qui associe intégrité, solidarité et patriotisme au nom d’un idéal collectif suprême. L’objectif principal de l’association est de développer et promouvoir l’esprit de leadership et d’entreprenariat chez les jeunes et les femmes.
« Chacun a son opinion, sa vision et ses considérations politiques. Mais l’Etat nation, le Burkina Faso prime et il faut aller au-delà des esprits partisans pour concevoir quelque chose de solide, rassembler les jeunes pour un objectif commun qui est le développement », introduira Serge Compaoré, président national des Fasoïstes, au lancement de l’association le samedi 6 avril 2019.
Il confie que cette association a été créée pour permettre à la jeunesse de s’affranchir des tares et mettre en commun son énergie pour mieux développer le pays et tirer le maximum de profit que les jeunes puissent avoir en termes de développement, d’accompagnement et d’organisation.
Ainsi, à travers cette association, il sera mis en place une stratégie et un processus qui pourront intégrer et fédérer toutes les énergies sur le terrain pour permettre aux jeunes d’avoir un objectif commun et pouvoir se développer et s’épanouir. Pour ce faire, M. Compaoré a appelé les jeunes à s’unir, à regarder dans la même direction, à travailler, à mutualiser leurs efforts pour aller au développement participatif, inclusif et intégral.
Oumar Yugo, parrain des Fasoïstes dit avoir été séduit par l’organisation des jeunes de cette association qui ont de « la motivation » et qui ont « un niveau intellectuel très élevé ». Il a aussi apprécié l’engagement personnel du groupe à s’assumer financièrement pour lancer cette association. « Ils étaient complètement désintéressés par l’argent et cela est une motivation pour parrainer le mandat », conclura le parrain qui leur promet un accompagnement fructifiant de 3 ans.
Au lancement de ce mouvement le samedi 6 avril à Ouagadougou, Oumar Yugo a ainsi procédé à l’installation des membres du bureau exécutif de l’association.
Par Armand Kinda