« Quand le Capitaine Ibrahim Traoré arrivait au pouvoir, il est inutile de dire que la situation de notre armée n’était pas digne », a introduit Me Apollinaire Kyélem de Tambela, au cours de son discours sur la situation de la Nation, devant l’assemblée législative de Transition ce 30 mai 2023.
Ainsi, de ses dires, « les dotations (de l’armée, ndlr) se poursuivent ». « Des équipements ont été achetés, à des coûts relativement faibles », assure-t-il d’ailleurs, avant d’expliquer qu’il s’agit « de constituer une armée forte avec des unités dans lesquelles les éléments se connaissent et peuvent compter les uns sur les autres ».
Sur le terrain de la lutte contre le terrorisme, Me Apollinaire Kyélem de Tambela a fait savoir que « la peur a changé de camp ». « [Que les terroristes, ndlr] se le tiennent pour dit. La puissance de notre armée va encore croître, une fois que toutes nos commandes [seront] livrées. », a-t-il prévenu, confiant qu’actuellement , chaque soldat sur le terrain possède une arme, ce qui n’était pas le cas avant, selon ses explications.
Il a ainsi tranché encore une fois de plus, que le Burkina Faso ne va pas négocier avec les terroristes. « Nous ne négocierons jamais avec les terroristes. Nous ne négocierons ni notre souveraineté ni l’intégrité de notre territoire », a-t-il martelé.
Minute.bf