La 21e assemblée générale des établissements publics de l’État (EPE) a ouvert ses portes ce vendredi 7 août 2020 à Ouagadougou. Les EPE se tiendront du 7 au 8 août 2020 sous le thème : « les déterminants de la performance des établissements publics de l’État ».
228 507 milliards de francs CFA. C’est le montant total des recettes des 90 établissements publics de l’État de l’année 2019. La transparence et la redevabilité constitue donc l’objectif de l’assemblée générale des établissements publics de l’État.
Selon le premier ministre, « cette instance permet d’apprécier les performances des établissements publics dans leur mission de production de biens et services publics de qualité au profit des populations ».
Cet exercice est axé sur les critères de l’efficacité et de l’efficience d’une importance capitale en raison de la logique qui gouverne les EPE. La gestion axée sur les résultats adoptés par le gouvernement comme mode de gestion publique vise à renforcer la transparence afin d’informer le public sur les objectifs escomptés et les résultats obtenus.
Cette demarche prend en compte l’amélioration de l’efficacité et de l’efficience de la dépense publique pour garantir un service public de qualité et au moindre coût. Aussi, accroître la responsabilisation des gestionnaires quant à leurs obligations de rendre compte de leur résultats.
Un niveau satisfaisant de mobilisation des ressources propres
Pour le premier ministre, Christophe Marie-Joseph Dabiré, « il y a de réels motifs de satisfaction au regard du contexte difficile dans lequel les établissements publics de l’État ont travaillé durant ces dernières années ».
Il faut noter que le chef du gouvernement burkinabè a, tout de même, relevé une baisse de performance au niveau de certains EPE qui nécessite donc l’adoption de mesures idoines pour inverser la courbe.
Lassané KABORE, ministre de l’économie, des finances et du développement, a pour sa part, expliqué que « lorsqu’on examine la situation d’exécution des états financiers et de gestion de manière globale, on constate que malgré le contexte difficile, les établissements publics ont réussi à maintenir un niveau satisfaisant de mobilisation des ressources propres ».
En terme de ressources propres, confie-t-il, cette mobilisation est passée de 36 milliards à environ 40 milliards. Les efforts d’amélioration des indicateurs ont été également notés au niveau de l’auto financement, comme au niveau de la couverture des dépenses par les recettes propres ou au niveau de l’exécution des petites structures budgétaires.
Le ministre des finances a cependant noté des insuffisances notamment au niveau de certains établissements, à savoir le séjour des PCA dans les établissements mais aussi de la conformité des délibérations.
Sandrine Bado
Minute.bf