Le Mouvement des Jeunes socialistes du Burkina Faso (MJS), a invité les hommes et femmes de média le jeudi 26 juin 2019, à Ouagadougou, pour porter un regard sur des questions comme les remous sociaux, l’employabilité des jeunes et la sécurité.
Pour le mouvement qui prône la solidarité, la justice sociale, la démocratie, il s’est agi au cours de la conférence de presse, de se prononcer sur la situation nationale qui « n’est guère reluisante ». C’est d’abord la fronde sociale qui a attiré l’attention de Gaston Ouena, Président du MJS et ses camarades. Les mouvements sociaux à répétition, de l’avis du président du MJS, « paralysent l’économie nationale déjà éprouvée par le terrorisme ». Les socialistes en appellent alors à la responsabilité des deux parties, gouvernement et syndicats, pour sauver l’économie du pays.
Considérant que la question de la remise à plat des salaires est une solution pour apaiser les rapports entre l’Etat et ses partenaires sociaux, «les défenseurs de l’équité et de la justice sociale » comme se le réclament les socialistes, invitent le gouvernement à se pencher sur la question afin que les richesses du pays puissent profiter à tous les Burkinabè, et ce, de façon équitable.
Multiplier les efforts logistiques et stratégiques
La situation sécuritaire a également été l’une des préoccupations des jeunes socialistes qui, lors de cette rentrée politique, ont témoigné leur soutien aux Forces de Défenses et de Sécurités (FDS) qui se battent jour et nuit contre les forces du mal. Pour arriver à bout de ces forces obscurantistes, « des efforts logistiques, stratégiques doivent être multipliés par l’autorité pour permettre aux forces militaires d’être plus efficaces », pense M. Ouena qui a par ailleurs, invité le gouvernement « à assurer une prise en charge immédiate des soldats blessés et leur évacuation au besoin ».
L’auto-emploi comme solution au chômage des jeunes
Le MJS s’est aussi prononcé sur les concours. Ce mouvement a ainsi déploré le nombre insuffisant de postes à pourvoir cette année, invitant le gouvernement à revoir les postes à la hausse. En effet, « 5 892 postes pour plus d’un million de candidats, cela est inadmissible pour un pays où le taux de chômage est élevé », a martelé M. Ouena.
Toutefois, pour résorber le chômage, le président du MJS pense que l’entrepreneuriat est une solution. Il a ainsi invité le gouvernement à encourager l’auto-emploi, en facilitant l’accord des crédits et aussi en accompagnant les projets des jeunes qui, de son avis, sont « tantôt utilisés comme des fonds de commerces, tantôt utilisés comme du bétail électoral par les acteurs politiques». Ces mêmes acteurs politiques, après les élections, regrette le MJS, jettent ces jeunes aux oubliettes au moment de décider de leur avenir. Le président du MJS a ainsi déploré le fait que la frange jeune de la population soit reléguée au second plan au moment des grandes décisions. Il plaidé pour la prise e compte des jeunes dans les différentes décisions qui comptent pour leur avenir.
Franck Michaël KOLA(Stagiaire)
Minute.bf