Le Parti pour la Démocratie et le Changement (PDC) a procédé à la cérémonie d’ouverture de son 2ème congrès ordinaire le 2 novembre 2019 à la salle de conférence du stade du 4 Août de Ouagadougou. Il s’agissait, selon le président par intérim, Fadel Sérémé, de changer les intenses dirigeantes du parti mais aussi d’apporter la contribution du PDC aux défis actuels dont le Burkina fait face.
« Ce congrès relève des exigences statutaires du parti », a rappelé d’entame Fadel Sérémé, président par intérim du PDC à la presse au sortir de cette cérémonie d’ouverture du congrès de son parti. Il a fait noter par la suite qu’il était important également que le parti puisse faire une halte pour revoir ses textes afin de s’impulser une nouvelle dynamique. « Il est claire que les échéances électorales sont à venir, il est plus que normal qu’on se prépare à cela », indique-t-il.
Cependant, « au-delà des élections de 2020, nous avons estimé, au regard des défis que traverse notre pays, qu’il était impérieux pour nous d’apporter une voix contributive à l’édification du pays », a-t-il poursuivi.
Un congrès sous fond de contribution à l’édification de la nation

En ce qui concerne cette contribution à l’édification de la nation, Fadel Sérémé a fait savoir que « la contribution du PDC va se porter notamment au niveau de la formation des jeunes pour lutter contre l’incivisme, et aussi au niveau de la promotion du dialogue social en commençant le dialogue d’abord dans l’instance du parti ».
Pour conclure, il a tout naturellement reconnu que ce 2ème congrès de son parti, c’est aussi et surtout le renouvèlement des instances dirigeantes du parti. Rendez-vous a donc été donné pour ce dimanche 3 novembre 2019 pour connaitre le nouveau bureau du parti de la « Yenenga » politique du Burkina Faso, Saran Séré Sérémé.
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf