Les femmes sont de plus en plus les cibles des Hommes armés non-identifiés. Selon des révélations du quotidien d’Etat Sidwaya, ces derniers battent séquestrent et violent les femmes parfois jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Comme beaucoup d’autres femmes dans les zones en proie à l’insécurité, Azèta (nom d’emprunt du journal), 33 ans, a également subi la loi des hommes armés nom identifiés. « Elle a été violée alors qu’elle avait son bébé de 2 mois dans les bras. Ce jour-là, raconte-t-elle, son mari a aussi été tué », a-t-elle confié à Sidwaya info. « Après avoir tué mon mari, ils sont partis, me laissant avec deux éléments. L’un d’eux suggère de m’emmener avec eux, et l’autre préferait le viol », relate Azèta. Elle poursuit qu’elle a été traînée dans la broussaille et « violée par les deux hommes, non loin de la dépouille de son mari et sous le regard de [ses] enfants ». Encore sous le choc, d’une voix tremblotante, Azèta a expliqué que sa nièce et une autre femme n’ont pas pas pu tenir, toutes les deux ayant succombées quelque temps après leur viol malgré les soins qu’elles ont reçus. En effet, « elles étaient enceintes et après les avoir violées, ils ont enfoncé des piles dans leur vagin », précise-t-elle.
Outre ces cas macabres, certaines femmes enceintes qui ont survécu à leur viol ont perdu leur grossesse. Parmi celles-là, R. M. la quarantaine, mère de cinq enfants, a été violée à Déou il y a sept mois de cela, dans la commune d’Arbinda, région du Sahel. Une forfaiture qui, dit-elle, est intervenue quelques jours après l’assassinat de son époux. « Il a tellement mis du temps sur moi et cela a provoqué des vomissements », explique-t-elle à Sidwaya
Complètement affaiblie, elle ne retrouvera ses esprits que trois heures plus tard. Durant la même semaine, elle perdra sa grossesse et s’en ira à la sauvette pour Kaya où jusqu’au moment où Sidwaya traçait ces lignes, elle se plaignait toujours de douleurs pelviennes et d’un dysfonctionnement de son cycle. Le quotidien consacre un dossier sur ces innombrables cas macabres.
Les autorités sont interpellées pour protéger cette couche vulnérable de la société qu’est la femme.
Minute.bf avec Sidwaya