Le Gouvernement burkinabè veut conséquemment mettre fin à la corruption et les rackets sur les axes routiers. Ce mercredi 14 juin 2023, dans un communiqué conjoint entre le Ministère en charge de l’Administration Territoriale et celui des Transports, il a été annoncé que « des contrôles seront régulièrement effectués sur toute l’étendue du territoire national par les structures habilitées de l’État, pour démasquer les personnes qui se livrent à des actes de corruption et rackets ».
Le Gouvernement, dans sa dynamique de promouvoir les valeurs d’intégrité, de transparence et de bonne gouvernance, n’entend « ménager aucun effort dans la lutte contre ces tracasseries routières et surtout la corruption qu’elles engendrent ».
En effet, selon le communiqué conjoint des deux ministères, « il a été donné de constater que malgré les multiples rappels à l’ordre et les campagnes de sensibilisation, les tracasseries routières de tous ordres persistent sur les axes routiers du Burkina Faso avec pour corollaires, l’accroissement de la corruption et des pratiques illicites assimilées ». Pourtant, insistent les deux ministères dans leur communiqué : « Ces comportements sont constitutifs d’infractions prévues et réprimées par les articles 331-1 et suivants du Code pénal ».
C’est pourquoi, il est porté à la connaissance de l’opinion publique que « des contrôles seront régulièrement effectués sur toute l’étendue du territoire national par les structures habilitées de l’État, pour démasquer les personnes qui se livrent à de telles pratiques ». Tout contrevenant, « agent public de l’État ou usager de la route, s’expose à l’application rigoureuse des sanctions prévues par la loi », ont prévenu le ministère en charge de l’administration territoriale et celui en charge des Transports.
Par ailleurs, les populations et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) sont vivement invitées à dénoncer tout cas de tracasseries ou d’acte de corruption dont elles viendraient à être les témoins ou victimes. Ces dénonciations sont recevables au numéro vert 1020.
Minute.bf
Franchement on souffre surtout dans nos frontières, exemple : kologo, cinkancé
Très belle initiative,il fallait ça pour cultiver l’intégrité à certains agents notamment la police