Le gouvernement de Transition, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) peuvent toujours compter sur la Coordination nationale des Organisations de la Société civile du Burkina Faso (CNOSC-BF). Elle a réaffirmé son soutien, ce vendredi 30 juin 2023, au cours d’une conférence de presse à Ouagadougou, annonçant un meeting le 1er juillet prochain.
« L’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur, s’il se fait des illusions sur la condoléance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir ». Par cette citation de Thomas Sankara, la CNOSC-BF est convaincue que « seule la lutte libère », insistant même que « la réelle et totale indépendance » du Burkina Faso est « non-négociable ».
Ainsi, considérant que « la constitution du 02 juin 1991 » a été imposée au Burkina Faso par « le colon », les conférenciers ont lancé : « sortons massivement le samedi 1er juillet pour confirmer notre soutien indéfectible aux nouvelles autorités de la Transition qui se sont engagées contre vents et marées pour restaurer la Patrie et retrouver notre souveraineté totale ».
Et parmi les raisons qui motivent la CNOSC-BF a demandé le changement de la constitution, celle de la place dans langues locales.
A ce propos, Lassané Sawadogo de la Coordination argumente : « pourquoi pas demander à intégrer nos langues, c’est-à-dire le mooré, par exemple, comme matière dans l’éducation nationale ? Nous apprenons l’anglais à partir de la 6e. Cela n’a rien à voir avec le Burkina Faso. On apprend l’anglais pour faire quoi, pendant que nous avons le mooré, le dioula que l’on peut introduire pour permettre à tous les Burkinabè d’apprendre ? Mais la constitution n’offre pas cette opportunité… »
En outre, par le meeting, il s’est agi pour la CNOSC-BF de renouveler son « soutien au gouvernement de la Transition, aux FDS et aux VDP », de « féliciter les FDS et VDP pour les résultats engrangés ».
Pour tout cela, la CNOSC-BF invite les Burkinabè, partout sur le territoire national, à se mobiliser pour demander un changement de constitution.
Franck Michaël KOLA
Minute.bf
Bonjour Minute.bf,
Je suis Monsieur DOANIO Hermann, Président du Conseil national des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC-BF). Vous l’auriez compris, dans votre article ci-dessus vous avez fait un amalgame sur l’acronyme utilisé. Je vous invite à revoir votre publication de concert avec les commanditaires. Sinon, le CNOSC-BF, le seul et l’unique est dans la préparation d’un communiqué de presse pour dénoncer l’usurpation de son acronyme par la Coordination nationale des OSC du Burkina Faso dont nous irons tout.
Merci de la compréhension
comme minute veut que les vouvouzelas qui soutiennent leur transition soient plus crédibles, vous voulez qu’ils fassent comment?
Merci Président pour la réaction. Nous allons suivre …