L’Association Nabouyizanga pour le développement intégré du Kourwégo (ANDI-K) a organisé une conférence de presse ce 23 août 2021 à Ouagadougou pour demander l’immunité et l’inviolabilité du Palais du Mogho Naaba.
« Nous demandons l’immunité pour le Mogho Naaba et son palais de telle sorte que n’importe quel individu qui viendra s’y réfugier soit protégé », a affirmé d’entame Inoussa Ouédraogo, président de l’association Nabouyizanga pour le développement intégré (ANDI). L’objectif, explique-t-il, c’est de faire en sorte « que le Mogho Naaba puisse protéger les autres et se protéger aussi ».
En effet, les participants ont rappelé le rôle qu’a joué le Mogho Naaba dans l’histoire politique et sociale du Burkina. Ils ont pris comme exemple marquant son intervention dans la crise politique qui a secoué le Burkina Faso après le Coup d’État de l’ex Régiment de Sécurité présidentiel (RSP) le 16 septembre 2015.
Les conférenciers confient qu’à bien de crises, certains belligérants se sont réfugiés au Palais du Mogho Naaba pour obtenir la protection. Aussi, au regard de tous ces éléments, l’association dit souhaiter « qu’il soit accordé au 37e empereur des Mossé l’immunité et l’inviolabilité de son palais ». Elle entend par immunité, « une prérogative accordée par la loi à une catégorie de personnes ».
« Nous voudrions que les autorités compétentes fassent cette faveur à sa majesté le Mogho Naaba Baongho, pour services rendus à la nation. Une immunité à l’image de celle dont bénéficient les parlementaires », ajoute le président de l’association, Inoussa Ouédraogo.
De son analyse, « l’existence du Burkina est en péril ». De ce fait, dit-il, « il est donc important que l’on protège nos institutions en particulier, les institutions traditionnelles ».
En outre, Inoussa Ouédraogo a précisé qu’il ne s’agit pas, par leur demande, de « laisser complètement les mains libres au chef suprême des Mossé pour que des personnes mal intentionnées se mettent sous son couvert pour commettre des exactions qui vont porter atteinte à son image ». Le président de l’association a donc préconisé, pour cela, qu’une commission soit mise en place pour réfléchir sur la question et faire des propositions qui vont obtenir l’assentiment des autorités et du principal concerné, en l’occurrence le Mogho Naaba.
Pour terminer, celui-ci dit être convaincu que « cette conférence de presse va susciter beaucoup de débats, mais c’est bien l’objectif. Susciter des confrontations d’idées afin que la meilleure idée triomphe ».
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf
Votre demande est sans objet. Vous cherchez des points mais si cette requete devait aboutir, elle ferait plus de mal que de bien, a commencer par le Mogho Naaba himself. C’ est l’ un des chefs mosse les plus prestigieux. Ne ne mettez pas en difficulte avec votre zele courtisan. Le Mogho Naaba jouit deja d’ une immunite de fait. Il est une personne respectable et respectee. La preuve, quand les gens dont vous parlez se sont refugies chez lui, vous avez vu quelqu’ un sauter la cour aller les prendre? De quelle immunite vous parlez encore? Tant qu’ un chef commande la respectabilite, il aura l’ immunite de fait. N’ embartrassez pas le chef des mosse qui n’ est pas le chef de tous les burkinabe. Soyez serieux et pensez nation. Ou alors on va distribuer cette immunite a chaque chef de canton qui est en principe au meme rang que le chef des mosse de Ouagadougou.
Des monarchistes à la petite semaine, doublés d’ethnocentrisme. Que préconisent ces personnes pour l’Emir du Liptako, les Numbado de Fada, le souverain des Bobo-madarè etc?
Les journalistes devraient s’abstenir de relayer des idées insensées comme celle-ci.
Pour souvent tenir certains propos en conférence de presse, il faut d’abord les analyser profondément avant de les faire sortir.
C’est vraiment des chercheurs de points comme on aime a le dire. Savent-ils pourquoi dit que le groupe lobi est anarchique ou sans chef ? Tous les villages chacun dans les limites de l’autel de ses terres est autonome pour ne pas dire indépendants. Ne voyez donc pas les chefferies cantonales sans terres créées par l’administration coloniale pour leur besoin de collecte de l’impôt de capitation. Donc jouons toujours notre balle a terre.