La Gendarmerie nationale, a procédé à l’ouverture officielle de trois centres sociales dont la Direction de l’Action sociale, le Centre « MASSADJAMI » et la Crèche, au camp de la Gendarmerie de Paspanga, ce vendredi 11 novembre 2022 à Ouagadougou. Ces infrastructures, sauf la Direction, ont vu le jour grâce au projet « Go Paga ».
La réception de toutes ces infrastructures, selon les dires du Lieutenant-colonel Évrard Somda, Chef d’État-major de la Gendarmerie nationale (CEMGN), vient répondre à un besoin réel au sein de la Gendarmerie : « celui de soutenir la vie professionnelle, personnelle et familiale des gendarmes ». En effet, la nouvelle Direction de l’Action sociale de la Gendarmerie nationale, aura pour mission de « veiller à l’amélioration des conditions sociales, à l’équilibre psychologique et à l’encadrement socio-éducatif du personnel de la Gendarmerie », a expliqué le Lieutenant-colonel Somda.
Hors mis l’inauguration de la Direction de l’action sociale, une Crèche pour les enfants de zéro à trois ans des soldats tombés et un autre Centre de loisirs pour les soldats blessés baptisé « MASSADJAMI », ont aussi fait l’objet d’inauguration ce vendredi. La construction de ces deux dernières infrastructures a été possible grâce au partenariat entre la Gendarmerie nationale et l’association « Go Paga ». Précisons que, « MASSADJAMI », traduit littéralement veut dire « peu importe ce que tu me feras, je tiendrai bon, je resterai debout, tu ne pourras pas me faire fléchir malgré le mal que tu me fais », a fait savoir le Lieutenant-colonel Évrard Somda. En d’autre termes, « MASSADJAMI » signifie « résilience ».
Pour la présidente de l’association « Go Paga », Fatima Kambou, accompagner l’armée est un « devoir civique ». Ainsi, soutient-elle que le centre « MASSADJAMI » va permettre aux blessés, de pouvoir « penser l’avenir ».
Pour sa part, le Colonel-major Rémi Kambou, Directeur central de l’Action sociale des Armées, s’est réjoui de la réception de ces infrastructures sociales. Pour lui, lorsqu’un soldat, de son vivant, voit que les « arrières de son ami tombé sont assurées, cela détermine son engagement au combat ». Pour conclure, Fatima Kambou a réitéré ses sincères remerciements à l’endroit de ses partenaires financiers, dont Coris Bank International, qui a fourni une enveloppe de 100 000 000 FCFA.
Ella KABRÉ ( stagiaire )
Minute.bf