Le capitaine Ibrahim Traoré, président burkinabè de la transition, chef de l’Etat, a indiqué, ce samedi 17 février 2024 à Ouagadougou, au cours d’un meeting de soutien à la transition, que le Burkina Faso a la capacité d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.
« Tout pousse au Burkina Faso et nous avons de braves paysans. Nous mettrons tout en œuvre pour que nos paysans puissent labourer leur terre et cultiver dignement, et que nous n’importons plus (…) », a indiqué le capitaine Traoré qui « met au défi quiconque doute de cela que si nous décidons aujourd’hui au Burkina Faso, d’être dans 3, 4 ans, ou 5 ans, premier exportateur de cacao, nous le serons ».
Dans la même dynamique, le chef de l’Etat a confié, dans son discours donné au cours du meeting, que « sur l’industrialisation, plusieurs projets sont en cours pour 2024 ». « Nous n’allons pas les citer ici. Mais, s’il y a tout un serment, nous allons tout faire pour que ces projets voient le jour en 2024… », a-t-il appuyé.
Le chef de l’Etat a saisi cette occasion pour dénoncer l’attitude de certains pays qui ont interdit l’exportation de leurs produits alimentaires vers le Burkina Faso. « Certains [pays] ont interdit l’exportation de certains produits alimentaires vers le Burkina Faso. Très bien. Le ministre de l’agriculture, s’il est là, il entendra. Ils ont donné une durée. Nous ferons en sorte qu’à la fin de cette durée, nous interdirons aussi l’entrée de ces produits sur notre territoire », a martelé le capitaine Traoré.
Pour lui, le Burkina Faso est capable de travailler à se passer de certains produits qui étaient longtemps importés en investissant beaucoup dans l’agriculture. « Nous sommes capables. Nous avons fait beaucoup d’expériences cette année, et je peux vous assurer que sur le volet alimentaire, le Burkina peut être autosuffisant », a-t-il assuré.
Lire aussi : Pôle de croissance de Bagré : Bientôt la production de blé made in Burkina Faso
Minute.bf
Depuis les indépendances, les différents chefs d’État qui se sont succédé n’avaient jamais eu une vision afin de libérer le pays sous la menace de l’insécurité alimentaire au Burkina Faso.Le président Ibrahim Traoré c’est donc l’homme qu’il fallait pour relever ce défi.