Des sanctionnés de l’ex parti au pouvoir, au cours d’une conférence de presse ce lundi 21 octobre 2019 à Ouagadougou, disent s’engager à respecter les recommandations du président d’honneur du parti, Blaise Compaoré, ancien président du Faso.
Les plaintes introduites auprès de la justice seront retirées, mais cela ne concerne que le groupe présent à la conférence de ce matin, précise Léonce Koné, porte-parole de ces sanctionnés. Pour le député Yaya Zoungrana, l’objectif du président d’honneur du parti à travers ses lettres adressées à la direction du parti et aux militants suite à la crise qui secoue le parti, est de rassembler et d’unir tous les militants du parti pour mieux affronter les échéances électorales prochaines. « Le Burkina Faso ne peut se construire dans la division… », avait même soutenu Blaise Compaoré sur cette crise de son parti.
Les conférenciers soutiennent KDO
Mahamadi Kouanda, également sanctionné, non membre de ce groupe, aurait une autre vision sur les recommandations du président Blaise Compaoré. Rappelons que M. Kouanda avait, au cours d’une émission télé, rappelé qu’il poursuivra la procédure qu’il avait engagée devant les juridictions du pays contre la direction du parti dirigée actuellement par Eddie Komboïgo.
Les conférenciers réaffirment leur soutien à la candidature de Kadré Désiré Ouédraogo. Et même si cela contribuera à alimenter la crise, « nous y ferons face », assure Léonce Koné. Ces militants qui « ne veulent plus repartir dans l’opposition après 2020 », entendent mettre la personne qu’il faut à la tête du parti pour remporter les élections prochaines. Et cette personne, pensent-ils, c’est Kadré Désiré Ouédraogo.
Rappelons également que suite aux sanctions, Kadré Désiré Ouédraogo et Boureima Badini avaient démissionné des instances du parti. A ce jour, confie Léonce Koné, « Boureima Badini a adressé une correspondance à la direction du parti pour demander sa réintégration ».
Armand Kinda
Minute.bf