Dans la rubrique « Ça murmure » du quotidien d’Etat Sidwaya, Kantigui a appris auprès d’un accompagnant admis avec un membre de sa famille aux urgences chirurgicales au petit matin du mercredi 2 mars 2022, qu’il a été contraint d’acheter des produits pharmaceutiques avec des agents de santé « dealers » au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso.
Le confident dit avoir fait le tour des pharmacies de garde à la recherche d’ « une sonde » pour son malade, sans succès.
C’est ainsi que, rapporte Sidwaya, qu’il est approché par deux agents de santé. Une infirmière avoue avoir le produit recherché à la maison. « Si on s’entend sur le prix vous me suivez, je vais vous le donner », a-t-elle dit à cet accompagnant.
Du même moment une autre infirmière, dit avoir « la sonde » sur place au CHU. Et après discussions avec cette dernière, elle s’est résolue à céder la sonde à « 26 000 F CFA », tout en précisant au confident, selon Sidwaya, que « la sonde » coûte « entre 28 000 et 30 000 FCFA » dans les pharmacies.
Ce même confident à Sidwaya, affirme qu’une dame, dans ce même CHU lui a proposé un produit qu’elle détenait par devers elle et qui ne se trouvait pas dans la pharmacie.
Ces agents qui s’adonnent à ces malversations profitent des failles du système d’approvisionnement des dépôts pharmaceutiques et aussi des produits payés mais non utilisés par certains patients, ajoute nos confrères, précisant, selon les explications d’un agent de santé, que « cette pratique est interdite ».
Minute.bf