La onzième commission de partenariat entre le Burkina Faso et le Grand-Duché de Luxembourg a ouvert ses portes le 21 octobre 2019 à Ouagadougou. Coprésidée par le ministre de l’économie et des finances burkinabè, Lassané Kaboré et du Ministre de la coopération au développement et de l’action humanitaire luxembourgeoise, Paulette Lenert, l’objectif de cette commission était de passer en revue et de renforcer un partenariat vieux de 20 ans entre les deux pays.
« La coopération avec le Luxembourg se porte très bien », a assuré Lassané Kaboré, ministre de l’économie et des finances du Burkina Faso à l’issu de la cérémonie d’ouverture de la commission de partenariat entre le Burkina et le Grand-Duché de Luxembourg. Techniquement, selon lui, il n’y a rien à dire, « nous avons une enveloppe qui se décaisse bien, un pragmatisme dans les projets avec des secteurs bien ciblés comme l’éducation, les TIC, l’enseignement supérieur et le secteur agro-pastoral »,a-t-il expliqué. Pour ce qui est de cette onzième commission de partenariat, le ministre burkinabè de l’économie et des finances a indiqué qu’en plus de passer en revue les projets de coopération déjà existants entre les deux pays, il s’agira surtout de signer deux accords mixtes de coopération qui vont permettre d’augmenter le montant des ressources mis à la disposition du Burkina.
Ainsi, en ce qui concerne les ressources mis à la disposition du Burkina part le Grand-Duché de Luxembourg, Lassané Kaboré a fait noter que ces ressources s’élèvent à 33 milliards de Franc CFA et pourraient atteindre 45 milliards de franc CFA avec la signature prévue des deux nouveaux accords au cours de cette onzième commission de partenariat.
Attentes du Burkina vis-à-vis de la coopération Luxembourgeoise
Concrètement, Lassané Kaboré dit avoir un certain nombre d’attentes vis-à-vis du Grand-Duché de Luxembourg. Il les a clairement manifestées: « Le Luxembourg est plus en avance dans le domaine de l’éducation surtout au niveau supérieur et le Burkina compte bien s’en inspirer ». Sur ce plan, le ministre a indiqué que la commission compte se pencher sur la coopération déjà existante entre les deux pays en ce qui concerne les TIC pour, « voir ensemble comment mettre en place l’enseignement à distance surtout dans les zones frappées par l’insécurité afin que les déplacés puissent être scolarisés ».
Le Luxembourg solidaire d’un Burkina en crise
Ainsi, Paulette Lenert, ministre de la coopération au développement et de l’action humanitaire du Grand-Duché de Luxembourg s’est dite satisfaite de l’évolution du programme de coopération avec le Burkina avant de préciser: « nous avons augmenté notre enveloppe budgétaire pour permettre au Burkina de faire face au nouveau défi sécuritaire avec le corolaire de déplacés internes ».
Hamadou Adam’s Ouédraogo
Minute.bf