Le ministère français des Affaires étrangères a annoncé jeudi 26 janvier le rappel de son ambassadeur au Burkina Faso « pour mener des consultations », au lendemain de l’annonce du départ du pays des forces spéciales françaises d’ici « un mois ».
« Dans le contexte des derniers développements intervenus au Burkina Faso, nous avons décidé de rappeler notre ambassadeur à Paris, pour mener des consultations sur l’état et les perspectives de notre coopération bilatérale», a expliqué à l’AFP le ministère.
En, c’est le Burkina Faso qui avait demandé le remplacement de Luc Hallade en poste à Ouagadougou depuis l’été 2019.
Le Lundi 23 janvier, faut-il le rappeler, le gouvernement burkinabè a annoncé la dénonciation de l’accord de 2018 relatif au statut des forces françaises présentes dans ce pays. Cette dénonciation a été «formellement» reçue ce mardi par le ministère des Affaires étrangères, avait annoncé mercredi 25 janvier le Quai d’Orsay.
«Conformément aux termes de l’accord, la dénonciation prend effet un mois après la réception de la notification écrite», avait-il précisé à l’AFP.
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La France respectera «les termes de cet accord en donnant suite à cette demande», avait-il également ajouté. Les autorités de la transition Burkinabè avait demandé à Paris le remplacement de l’ambassadeur Luc Hallade, lui reprochant d’avoir fait état publiquement de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays, en proie aux violences djihadistes».
Minute.bf