Conformément aux exigences constitutionnelle, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a présidé la cérémonie de prestation de serment et d’installation d’un nouveau membre de la Cour constitutionnelle le 4 octobre 2019 à Ouagadougou.
« Le 12 mai 2019, le magistrat Michel Bamitié Karma, membre du conseil constitutionnel dont le mandat devait prendre fin en décembre 2020, nous quittait » a rappelé le président de la Cour constitutionnelle, Kassoum Kambou, dès l’entame de la cérémonie. Aussi, à l’entendre, il était normal qu’en remplacement à ce dernier, arraché à leur affectation, la Cour puisse recevoir un autre membre.
Véronique Bayili/ Bamouni puisse que c’est d’elle qu’il s’agit, a officiellement prêté serment devant le président du Faso et concomitamment installé par celui-ci dans les rangs des juges de la Cour constitutionnelle. Magistrate de rang exceptionnelle, Mme Bayili dit mesurer la responsabilité qui lui échoit et dit avoir pour ambition de « dire la loi en fédération avec les autres juges membres de la Cour constitutionnelle ».
Le président de la Cour constitutionnelle a tenu à remercier le président du Faso d’avoir présidé la cérémonie tout en rappelant que cela relève des prérogatives du président comme le stipule « la loi organique, en son article 12 » a-t-il indiqué . C’est la raison pour laquelle il a précisé en conclusion que cette présence du président du Faso n’a rien avoir avec une quelconque dépendance du juge constitutionnel au politique.
Hamadou Adam’s Ouedraogo
Minute.bf