Le ministre de la communication porte-parole du gouvernement et des relations avec le parlement, Remis Dandjinou, a reçu Le Collectif des patrons de presse au sein de son ministère à Ouagadougou. Dans la table des discussions, la problématique de l’obtention et de la répartition du fonds d’appui aux organes de presse annoncé par le président du Faso du fait de la Covid-19.
« Un collectif de patrons de presse m’a interpellé pour dire qu’ils n’ont pas été pris en compte par rapport à l’appui financier pour les organes de presse annoncé par le président Roch Marc Christian Kaboré dans le cadre du Covid-19 » a expliqué d’entame Remis Fulgance Dandjinou au sortir de son entrevue avec ces patrons de presse. À l’entendre, ceux-ci réunis en collectif ne se reconnaissent pas des différentes faîtières de la presse actuellement au Burkina qui pour eux ne sont pas assez représentatifs de la presse burkinabè.
Le ministre a donc indiqué que le collectif a souhaité que ses préoccupations à savoir l’extension de la subvention à l’ensemble des organes de presse au Burkina et l’allègement des conditions d’obtention du Fonds soient discutés. À ce propos, le porte-parole du Collectif Souleymane Traoré , directeur de publication du journal Le Quotidien a soutenu que le collectif a demandé au ministre d’allèger les conditions afin que tous les organes puissent bénéficier de la subvention. « Avec les discussions de ce matin, nous avons trouvé un canal pour que tous les organes puissent déposer leur dossier pour la subvention quitte à ce qu’au niveau de la répartition chacun puisse avoir ce qui lui ait dû » s’est réjoui Souleymane Traoré avant de poursuivre et faire savoir que le collectif a aussi demandé au ministre de faire un plaidoyer auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale afin de faciliter l’accès aux pièces à fournir pour l’obtention de la subvention et du Fonds.
Par ailleurs, la subvention, rappel le ministre de la Communication est de l’ordre de 400 millions de f fcfa. Ainsi à l’issue du tête à tête avec le collectif, le ministre de la communication, sans ambages a fait savoir qu’il allait se retourner vers les faîtières qui sont, selon lui reconnues légalement et qui sont chargées d’ailleurs, sous la supervision du ministère de l’économie et du ministère de la communication de repartir les 400 millions de F cfa de la subvention selon des critères définis.
Le ministre de la communication pour terminer a souhaité, » que les patrons de presse qui ne sont pas dans les faîtières puissent s’organiser pour être légalement représentatifs «
Hamadou Ouédraogo
Minute.bf